Le tableau du classement par produit des gares du département du Nord pour l'année 1862, réalisé par Eugène de Fourcy, ingénieur en chef du contrôle, place la station de Seclin au 26e rang, et au 75e pour l'ensemble du réseau du Nord, avec un total de 79 497,47 fr[5]. Dans le détail, cela représente : 28 571,25 fr pour un total de 40 958 voyageurs transportés, la recette marchandises étant de 1 368,57 fr (grande vitesse) et 39 558,05 fr (petite vitesse)[5].
Le , une collision ferroviaire[6] provoque en gare la mort d'au moins 13 personnes[7].
Entre 1997 et 2001, la gare de Seclin est rénovée comme la totalité des gares et des points d'arrêts entre Lille et Lens[8]. On y ajoute un abri pour vélos ainsi que des écrans de passage de train.
L'activité auto-train a cessé en . En effet, jusqu'à cette date, Seclin constituait le terminal auto-train de Lille. Provisoirement reportée sur le site d'Arras, l'activité auto-train est fermée aux particuliers sur ces deux sites et la gare auto-train d'Arras sert de site d'embarquement auxiliaire des voitures neuves qui sortent des usines automobiles voisines afin de les diriger vers leurs sites de vente ou de livraison.
Fréquentation
De 2015 à 2022, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[9].
Année
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
Voyageurs
258 739
263 085
275 348
268 269
301 904
197 066
236 080
317 594
Voyageurs et non voyageurs
323 424
328 856
344 185
335 336
377 381
246 333
295 100
396 992
Service des voyageurs
Accueil
Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert du lundi au samedi et fermé les dimanches et jours fériés. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport[10].
Un souterrain permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.
Desserte
Seclin est desservie par des trains TER Hauts-de-France qui circulent sur les lignes : no 02-02 bis entre Arras et Lille, et no 13 entre Lens et Lille[10].
Intermodalité
Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[10].
La gare est desservie par la ligne L92 du réseau Ilévia et par les lignes 879 et 895 du réseau interurbain Arc-en-Ciel 2.
Voies, quais et bâtiment voyageurs.
Parking et entrée des voyageurs.
Fronton de la gare.
Patrimoine ferroviaire
Anciens bâtiments
L’aspect du premier bâtiment voyageurs, construit vers 1846, n’est pas connu.
Le bâtiment qui le remplaça en 1865 était un bâtiment Nord correspondant au plan type standard pour les gares de grande et moyenne importante, avec un hall central doté d'un fronton surplombant la salle des pas perdus, flanqué de deux ailes basses et de deux pavillons à étage.
À Seclin, la façade est en brique, et le toit est en zinc. Le hall central, de trois travées sous bâtière transversale, est bordé par de courtes ailes basses de trois travées. Les pavillons latéraux sont à deux étages et surmontée d'une toiture en pavillon (toiture à quatre versants)[3].
Bâtiment actuel
Ce bâtiment détruit pendant la guerre, est remplacé durant les années 1920 par un bâtiment de style art-déco (gare de la reconstruction) doté d'une aile, de neuf travées sous un toit arrondi en béton, flanquée par un logement de fonction à étage muni d'une toiture en croupe. Il présente les caractéristiques suivantes :
la façade est en briques rouges avec de la pierre ou du béton pour le soubassement et les encadrements de baies ;
le corps de logis est doté de fenêtres irrégulières et de nombreux éléments décoratifs (loggia, cheminées apparentes, lucarnes...) ;
une frise en mosaïque court au-dessus des baies de l'aile basse ;
côté quais, une marquise en béton, dotée d’un arrondi en son centre, où le nom de la gare est inscrit en mosaïque, protège les voyageurs des intempéries ;
une petite marquise arrondie surplombe l’entrée des voyageurs côté rue et porte également le nom de la gare en mosaïque.
La toiture arrondie en béton est assez rarement utilisée pour les gares (il en existe quelques exemples, notamment la gare d'Anor). En revanche, cette construction est fort commune pour les halles à marchandises construites par les Chemins de fer du Nord durant l’entre-deux-guerres.
Notes et références
↑ a et bReinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, Paris, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN978-2-918758-34-1), « [272/4] Arras - Lille », p. 107.
↑« Chemin de fer de Paris à la frontière de Belgique : par Amiens, Arras et Douai », dans Situation des travaux, imprimerie Royale, Administration Générale des Ponts et Chaussées et des Mines, 1847, p. 373 intégral (consulté le 11 janvier 2012).
↑Site gallica.bnf.fr « Chemin de fer du Nord, rapport de l'ingénieur en chef du contrôle : Gares et stations », dans Rapports et délibérations - Nord, Conseil général, 1864, p. 147 intégral (consulté le 16 janvier 2012).
↑ a et bSite gallica.bnf.fr « 7 Exploitation commerciale », dans Rapports et délibérations - Nord, Conseil général, 1863, p. 176 intégral (consulté le 28 janvier 2012).