Durant la Guerre franco-allemande de 1870 le village de Santeuil est investi par des hommes de troupe de la garde bavaroise et du 20 au 25 novembre un détachement laisse trente hommes pour garder la gare ou des trains récupèrent l'avoines qu'ils ont emmagasinés sur le quai. Ces hommes couchent dans la gare après avoir réquisitionner matelas et couvertures auprès de la population du village. À leur départ, il ne reste que les matelas et la gare est fortement endommagée, notamment les rails ont été enlevés et les fils télégraphiques coupés[2].
En 1966, la gare est pleine de monde pour voir passer le train qui fête le centenaire de la ligne de Paris à Tours[3].
En , situés sur le tracé de la future plateforme de la LGV Atlantique, le bâtiment voyageurs et son quai attenant ont été détruits lors de la construction de cette dernière. Le quai sens pair subsiste toutefois le long de la ligne Brétigny - Tours.
Service des voyageurs
La gare est fermée au service voyageurs et marchandises.
Notes et références
↑François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 3 : 1864-1870, Paris, Palau, , 239 p. (ISBN2-950-9421-3-X, BNF39191508), « 8.10 Brétigny-Vendôme : 28 décembre 1865 », p. 56-57.
↑Eure-et-Loir : Invasion prussienne 1870-71 : Rapports des maires sur les évènements qui se sont passés dans leur commune, Chartres, Petrot-Garnier, , 326 p. (lire en ligne), p. 18-19.