La halte n'est qu'une maison de garde-barrière lors de la mise en service de l'embranchement de Longueville à Provins par la compagnie des chemins de fer de l'Est le [1]. En 1868, la halte était l'une des moins fréquentée de tout le réseau de l'Est avec seulement 504 billets vendus dans l'année. Elle se classait 331e sur 429 en termes de vente[2].
Le , une décision ministérielle approuve le projet de construction d'un abri pour les voyageurs à l'arrêt, pour trains légers, de Sainte-Colombe. En 1900, l'ingénieur en chef chargé du contrôle de l'exploitation signale que les travaux sont en cours[3]. En l'abri est opérationnel, les travaux de construction sont terminés[4].
En 1911, des grilles horaires indiquent une desserte par les lignes Provins - Longueville et Provins - Paris[5]. En 1912, le conseil général constatant une augmentation continue du trafic de la halte, adopte le vœu, proposé par le conseil d'arrondissement, d'élever la halte au rang d'une station permettant l'enregistrement des bagages[6].
En 1972, la gare manqua de fermer en raison d'un trop faible trafic pour passer à un transfert sur route de la desserte[7].
En 2017, la SNCF estime la fréquentation annuelle de cette gare à 124 206 voyageurs, contre 124 211 en 2016[8].
Un projet d'électrification entre la gare de Longueville et la gare de Provins est prévu pour les objectifs de service 2015 - 2030 de la SNCF. La ligne serait électrifiée avec la partie Gretz-Armainvilliers - Troyes de la ligne Paris - Mulhouse. Cette opération est inscrite partiellement aux CPER des régions Champagne-Ardenne et Île-de-France. Les objectifs de ce projet sont la modernisation et l'amélioration de la qualité de l’offre sur les relations Paris – Provins (et Paris – Troyes)[10].
La SNCF compte aussi installer des écrans du système d'informations Infogare de la gare de Verneuil-l'Étang à la gare de Provins ainsi que dans l'ensemble des gares Transilien P[11].
↑Conseil général de Seine-et-Marne, Rapports et délibérations 1912/04-1912/09, p. 699 lire (consulté le 15 août 2012).
↑Pierre-Henri Émangard, Bernard Collardey et Pierre Zembri, Des omnibus aux TER (1949-2002), Paris, La Vie du Rail, , 466 p. (ISBN2-902808-83-6) ; p. 112 et 214-215.
René-Charles Plancke, « Toute petite histoire de la ligne de Longueville à Esternay », dans Histoire du chemin de fer de Seine-et-Marne : tome I de la vapeur au TGV, édition Amatteis, Le Mée-sur-Seine, 1991 (ISBN2-86849-105-7), pp. 313-318.
Iconographie
Carte postale ancienne du début des années 1900 : Sainte-Colombe - La Halte, Photog. L. Ely, dessinateur (la halte est établie dans la maison du garde-barrière à côté du passage à niveau).