La « station de Saint-Lô » est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne de Lison à Saint-Lô, « embranchement de la ligne de Paris à Cherbourg ». Les installations définitives de la station terminus sont également mises en service ce même jour[2]. Le bâtiment voyageurs réutilise la charpente bois du premier bâtiment de la gare de Caen, les espaces sont remplis de briques[3].
L'ancien bâtiment de bois et briques est remplacé par un plus important édifice et inauguré le [5]. Ce dernier qui est détruit quelques années plus tard lors de la Seconde Guerre mondiale par des bombardements fait par des avions alliés en [3].
Le transport de voyageurs cesse sur la ligne Saint-Lô - Guilberville le . Le transport de marchandises a ensuite été limité à la section Saint-Lô - Torigni-Saint-Armand. La ligne a été intégralement fermée dans les années 1960-1970. La ligne est déposée sur la majeure partie mais il subsiste encore des traces de sa présence comme le viaduc de Guilberville. Il reste aussi toujours une partie entre Saint-Lô et Condé-sur-Vire qui est depuis 2007 utilisé pour du vélo-rail en été. Le circuit mesure 11 km mais s'arrête à la gare de Gourfaleur.
Gare SNCF[6], elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est notamment équipée d'automates pour l'achat de titres de transport. C'est une gare « Accès Plus » avec des aménagements, équipements et services à disposition des personnes à la mobilité réduite.
Un parc pour les vélos et un parking sont aménagés à ses abords[6]. La gare est desservie par les bus du réseau TUSA (lignes 1, 2, 3 et N) et les autocars du réseau Manéo (lignes : 001, 002, 109, 113, 117, 303 et 304).
Projets
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Depuis quelques années[Quand ?], il est prévu que la gare de Saint-Lô accueille des trains de voyageurs (TER) en direction de Cherbourg, pour la relation Cherbourg – Saint-Lô – Rennes, mais des travaux sont prévus notamment pour la relation Cherbourg – Rennes afin de reconstruire un raccordement abandonné, à côté de la gare de Lison, pour éviter les correspondances et les manœuvres dans cette dernière[7],[8].
Notes et références
↑Livre : Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en août 2011, (ISBN978-2-918758-34-1), volume 1, page 146.
↑François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire (1858 - 1863), tome 2, F. et M. Palau, Paris 2001 (ISBN2-950-94212-1) p. 95
↑ a et bSite ADPCR, 1860/2010 - 150e anniversaire de l'arrivée du chemin de fer à Saint-Lô, dans ADPCR-Infos, numéro hors série, juin 2010 p. 3 lire (consulté le 19 août 2012).