La gare de Montceau-les-Mines est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la première section de Montceau-les-Mines à Chagny, de sa « ligne de Chagny à Moulins »[3]. En 1865, c'est cette gare qui est la plus importante du département en nombre de tonnes de marchandises expédiées en petite vitesse[4]. Elle devient une station de passage le , lors de l'ouverture à l'exploitation de la deuxième section, de Montceau-les-Mines à Digoin[5].
Au mois d'août 1888, le Conseil général émet un vœu pour l'agrandissement des installations voyageurs de la gare qui est saturée[6]. En réponse la Compagnie produit un projet d'agrandissement qui semble totalement insuffisant au membres du Conseil général qui renouvelle son vœu en 1889 en précisant des modifications au projet de la Compagnie[7]. En 1890, le Conseil général demande que les travaux d'agrandissement soient réalisés le plus rapidement possible[8]. En 1891, sont réalisés des améliorations et un agrandissement du bâtiment voyageurs[9]. En 1893, des travaux sont en cours pour l'agrandissement de la remise des machines et des installations du service des marchandises et on installe, pour les machines, un pont tournant de 14 mètres[10]. En 1894, le réservoir est déplacé et agrandi[11].
Le , ouverture à l'exploitation de la ligne de Saint-Bonnet-Beaubery à Montceau-les-Mines, dite aussi Tacot-de-Beaubery, de la Compagnie des chemins de fer d'intérêt local de Saône-et-Loire. La gare terminus et le buttoir de fin de ligne sont situés sur la cour de la gare PLM[12],[13],[14] (voir CPA ci-dessous).
La gare vers 1900
Gare PLM.
Gares PLM et tacot.
Gare PLM.
En 1911, la gare figure dans la Nomenclature des gares stations et haltes du PLM[15]. C'est une gare de la 2e section de la ligne PLM de Roanne à Montchanin, située entre la gare de Ciry-le-Noble et la gare de Blanzy[16]. C'est une gare accessible à la réception de dépêches privées, elle est ouverte au service complet de la grande et la petite vitesse[17] ; et « ouverte au service complet de la petite vitesse, à l'exclusion des Chevaux chargés... »[18].
Sur les images ci-dessous le bâtiment voyageurs a été agrandi par l'allongement des ailes.
Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs avec un guichet ouvert tous les jours. Elle est équipée : d'une salle d'attente, d'un automate pour l'achat de titres de transport TER, de toilettes gratuites (accessibles aux personnes à la mobilité réduite), d'un distributeur de boissons et friandises, d'une cabine photographique et d'une boite à lettre. Pour l'accessibilité aux trains, un service gratuit accès TER est possible en réservant par téléphone 48h avant le départ[19].
↑Reinhard Douté, « [769/2] Paray-le-Monial - Montchanin : lignes de Nevers à Chagny et de Moulins à Montchanin », dans Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français : volume 2 - lignes 601 )à 990, La vie du Rail, (ISBN978-2-918758-44-0), p. 2/113.
↑François Palau et Maguy Palau, Le Rail en France : Le Second Empire, t. 2 : 1858 - 1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN2-950-94212-1), p. 135.
↑Conseil général, « Trafic des gares pour 1865 », Rapports et délibérations / Conseil général, Saône-et-Loire, , p. 228 (lire en ligne, consulté le ).
↑François Palau et Maguy Palau, Le Rail en France : Le Second Empire, t. 3 : 1864 - 1870, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN2-950-9421-3-X), p. 239.
↑Conseil Général, « Trafic des gares pour 1865 », Rapports et délibérations / Conseil général, Saône-et-Loire, , p. 694 (lire en ligne, consulté le ).
↑Conseil Général, « Trafic des gares pour 1865 », Rapports et délibérations / Conseil général, Saône-et-Loire, , p. 260-261 (lire en ligne, consulté le ).
↑Conseil Général, « Vœux », Rapports et délibérations / Conseil général, Saône-et-Loire, , p. 260-261 (lire en ligne, consulté le ).
↑Conseil Général, « Travaux terminés : ligne de Roanne à Montchanin », Rapports et délibérations / Conseil général, Saône-et-Loire, , p. 130 (lire en ligne, consulté le ).
↑Conseil Général, « Travaux en cours : ligne de Roanne à Montchanin », Rapports et délibérations / Conseil général, Saône-et-Loire, , p. 136 (lire en ligne, consulté le ).
↑Conseil Général, « Travaux terminés : ligne de Roanne à Montchanin », Rapports et délibérations / Conseil général, Saône-et-Loire, , p. 136 (lire en ligne, consulté le ).
↑Pierre Valabregue, « MÉMOIRE DES LIEUX. Histoire de la ligne Montceau-Beaubery, de 1901 à 1934. : Le tacot de Beaubery », Le Journal, (lire en ligne, consulté le ).