En 2017, la liaison Sarreguemines – Sarralbe – Sarre-Union (via Kalhausen) a représenté 50 993 voyages, soit une baisse de 41 % par rapport à 2016. Le manque d'entretien de la voie et l'absence de financement pour des travaux de régénération nécessitent la mise en place, depuis le , d'abaissements de la vitesse limite, à 20 km/h entre Sarre-Union et Sarralbe et à 40 km/h entre Sarralbe et Kalhausen. L'augmentation des temps de parcours ainsi causée a entraîné la décision de reporter du trafic voyageurs concerné sur route, appliquée à la même date[3],[4].
Fréquentation
De 2015 à 2023, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous.
Année
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2023
Voyageurs
13 738
12 860
12 170
12 902
10 784
7 484
11 747
14 724
14 170
Service des voyageurs
Accueil
Gare[5] SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours[6].
Un passage à niveau planchéié permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.
Un parking est aménagé à côté du bâtiment voyageurs.
La gare est également desservie par les autocars TER de la relation Sarreguemines – Sarre-Union – Sarrebourg[6].
Patrimoine ferroviaire
Le bâtiment voyageurs à la façade de pierre et sa halle à marchandises en bois, directement accolée, subsiste. Le bâtiment est composé de trois parties : un corps central à étages de trois travées aux pignons transversaux, une aile basse de deux travées, une aile haute de longueur identique et une basse en pierre se prolongeant par la halle à marchandises avec une toiture continue. Plusieurs bâtiments, très proches, ont été érigées par la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine dans des gares de moyenne importance.
Notes et références
↑Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, Paris, La Vie du Rail, , 238 p. (ISBN978-2-918758-34-1), « (161) Mommenheim - Sarreguemines », p. 75.
↑ a et bFédération historique lorraine, Université de Nancy et Faculté des lettres, Annales de l'Est, Nancy, (lire en ligne), p. 218.