En 1861, Bary-Maulde accède au statut de station en même temps que la gare de Ligne[2]. L'aspect du bâtiment de la gare de Barry-Maulde est inconnu. Un édifice standard de plan type 1895 l'a remplacé au tournant du XXe siècle.
Ce second bâtiment, doté d'une aile de trois travées à gauche, possédait aussi une marquise de quai en fer forgé et était entouré par une halle à marchandises, un abri de quai et une annexe toilette-lampisterie. Il a plus tard été repeint en blanc et a perdu la partie courbée de sa marquise[3].
La sucrerie de Barry a été fondée à proximité de la gare en 1857 et s'étendra de part et d'autre des voies. Important pourvoyeur d'emploi, ce site industriel possédait son propre raccordement ferroviaire, fort actif à la saison des betteraves sucrières. L'usine ferme en 1976 et a été en grande partie démantelée[4].
Durant la Seconde Guerre mondiale, l'occupant allemand réclame la suppression du passage à niveau de la chaussée de Tournai (actuelle N7) au profit d'un pont (le « pont Festu ») à l'emplacement de celui du tramway vicinal[réf. souhaitée]. Un chemin de fer provisoire à voie étroite servira à transporter les remblais et matériaux de ce pont en béton dont la construction battait son plein en 1941 avec une locomotive à vapeur basée à la gare de Barry-Maulde[5].
La gare de Barry-Maulde elle-même a fini par disparaître. Le déclin du trafic a poussé la SNCB a envisager sa fermeture à partir de 1982. Elle est supprimée lors de l'instauration du plan IC-IR le en même temps que la plupart des gares de la ligne 94 entre Hal et Tournai[2]. Inutilisé, le bâtiment de la gare a depuis été démoli.
↑ ab et c(nl) Jean-Pierre Schenkel, Yvette Schenkel-Latoir, Marijke Moortgat-Schenkel et Jan Schenkel, « ST/H/PA Barry-Maulde », sur spoorweggeschiedenis.be, (consulté le ).