La Gare d'autocars de Montréal est le terminus d'autocars de Montréal. Il s'agit du point de départ et d'arrivée des lignes d'autocars desservant différentes destination du Québec, du Canada et des États-Unis.
Cette section contient des informations sur un projet en cours.
Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les événements approchent. La dernière modification de cette page a été faite le 13 janvier 2024 à 17:32.
De 1929 à 1954, la Compagnie de transport provincial (CTP) accueille des autocars au coin des rues De Montigny et Saint-Christophe[1]. Cependant, le terminus d'autocars se trouve bien plus à l'ouest, sur le boulevard Dorchester à l'angle sud-est de la rue Drummond[2]. Il est démoli en 1970 en vue d'un projet immobilier de la Société immobilière Marathon qui sera abandonné.
En 1951, un nouveau terminus d'autocars est construit à l'angle des rues Berri et De Montigny, conçu dans le style « paquebot » par David Shennan[3].
Cette gare est d'abord connue sous le nom de « Terminus provincial » puis de « Terminus Voyageur », du nom de la compagnie propriétaire, Voyageur Colonial Bus Lines. Elle est ensuite désignée « Station centrale d'autobus de Montréal » avant de prendre son nom actuel en 2009. Ce bâtiment est abandonné depuis 2011, mais la construction d'un édifice gouvernemental était prévu à cet endroit pour 2019[4].
La ville de Montréal acquiert le site en 2018 pour un coût de 18 millions de dollars. Le 12 janvier 2024, la ville annonce vouloir voir un complexe de 700 appartements sur le site dont des logements sociaux et abordables[5].
Îlot Voyageur
En 2005, l'Université du Québec à Montréal (UQAM) décide d'agrandir son campus au nord de la place Émilie-Gamelin, sur un quadrilatère plus tard surnommé « Îlot Voyageur ». Ce terrain, qui appartient alors à la firme privée Busac, est situé entre le boulevard De Maisonneuve et les rues Berri, Ontario et Saint-Hubert. L'ancienne gare se trouve au sud de ce vaste lot. Le chantier débute en 2006. Le projet inclut une reconstruction de la gare ainsi que des résidences universitaires, un nouveau pavillon, une tour à bureaux et un stationnement souterrain de 800 places. Rapidement, le projet devient un gigantesque gouffre financier[6],[7], entraînant une crise politique et budgétaire pour l'UQAM et la démission de son recteur Roch Denis le [8]. Les travaux sont interrompus à partir de 2007. En 2008, le gouvernement du Québec vient éponger les dettes du projet. Il devient propriétaire des terrains et de la structure inachevée en 2010[9].
Malgré le fait que le chantier de l'Îlot Voyageur soit abandonné, la nouvelle gare située au premier étage est achevée au coût de 62 millions de dollars[10]. Elle ouvre ses portes le dans une partie complétée. Le reste de la structure est vendue par le gouvernement au Groupe Aquilini en 2013[11] pour en faire un immeuble d'habitation[12].
Toronto est la seule destination à ne pas être desservie par les autocars interurbains de Montréal à la Gare d'autocars. L'arrêt d'autobus Megabus en direction de Toronto est situé au 997, rue Sainte-Antoine Ouest[20].
Intermodalité
La Gare d'autocars de Montréal est liée à la station Berri-UQAM par trottoir, située 200 mètres au sud de la gare. Ainsi, les lignes 30 Saint-Denis / Saint-Hubert, 361 Saint-Denis, 427 Express Saint-Joseph et 747 YUL Aéroport Montréal-Trudeau / Centre-ville s'arrêtent devant la gare sur la rue Berri, et la 125 Ontario s'arrêtent sur la rue Ontario. Ainsi, les arrêts de la 15 Sainte-Catherine se trouvent sur le boulevard De Maisonneuve en direction ouest, et la rue Sainte-Catherine (ou le boulevard René-Lévesque durant la saison estivale) en direction est. L'arrêt de la navette 715 vers le Vieux-Port et le Vieux-Montréal se trouve sur la rue Berri, à côté de la Place Émilie-Gamelin.
↑(en-CA) Jason Magder, « Montreal to sell Îlot Voyageur building for social and affordable housing », Montreal Gazette, (lire en ligne)
↑(en) Kathleen Lévesque, « Îlot Voyageur: la nouvelle gare d'autobus pourrait demeurer vide. L'arrêt du projet immobilier bloque la construction d'un lien direct essentiel avec le métro », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Malorie Beauchemin, « UQAM: Québec blâme l'ex-recteur Roch Denis », La Presse, (lire en ligne, consulté le )