Géraud Valet de Reganhac, né le à Cahors (Lot) et mort le dans le domaine familial de Reganhac à Cézac (Lot), est un juriste et un poète français fort apprécié à son époque.
Biographie
Géraud était le fils de Pierre de Valet de Reganhac, né en 1685, et de Marie de Marciel.
Ami de Jean-François Marmontel, il est présenté à Voltaire, venu à Toulouse lorsqu'il s'est intéressé à l'affaire Calas. Le grand philosophe des Lumières souhaite le voir devenir ministre de l'Instruction, mais Géraud Valet refuse la proposition en ces termes : « Nec nosco, nec cognocere volo magnos » (Je ne connais, ni ne veux connaitre les grands).
« L'esprit philosophique est-il plus utile que nuisible aux belles lettres ? »
« N'est-il pas honteux d'avoir plus de ménagement pour les vices que pour les ridicules ? »
Lauréat des Jeux floraux, il remporta trois fleurs au concours Clémence Isaure, et le , il fut nommé maître ès jeux floraux. En 1761, il lit à l'Académie son « Discours sur l'ode », et en 1767, il fait l'éloge de Clémence Isaure.
En 1775, il publie des « Études lyriques » d'après Horace.
Le , il épouse sa cousine Anne de Valet de Calamane, avec laquelle il eut un enfant - un fils unique - Pierre Marie Joseph, né le à Pechpeyroux, lui aussi poète, qui sera trésorier général de France au bureau des Finances de Montauban.
Sa femme meurt le , et lui-même décède quelques jours après son soixante-huitième anniversaire, à la suite d'une attaque d'apoplexie, le , dans son domaine de Réganhac (Pechpeyroux).