La dynastie des Sassanides porte le nom de son ancêtre éponyme, le mythique « seigneur Sassan ». Elle est fondée en 224 ap. J.-C. par Ardachîr Ier qui prend le titre de Sāhān Sāh (« roi des rois ») après la défaite et la mort d'Artaban V (persan : اردوانArdavan), le dernier roi parthe de la dynastie arsacide[1]. Elle se termine lorsque le dernier roi sassanide, Yazdgard III (632–651), est obscurément assassiné après quatorze années de combats perdus contre les envahisseurs arabes lors de la conquête musulmane de la Perse.
Du VIIe au XVIe siècle, des dynasties musulmanes locales revendiquent être issues de « grands rois » sassanides[2] :
il semble par contre beaucoup plus douteux que les Ghaznavides (977-1187), d’origine turque, aient eu comme ils le prétendaient comme ancêtre Yazdgard III.
↑(en) Touraj Daryaee, Sasanian Persia: The Rise and Fall of an Empire, I. B. Tauris, 2010, p. 2.
↑Anthony Marinus Hendrik Johan Stokvis (préf. H. F. Wijnman), Manuel d'histoire, de généalogie et de chronologie de tous les États du globe, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Israël, ; Généalogie des Sassanides: « Chapitre VIII, Tableau Généalogique no 3 ».
(en) Touraj Daryaee, Sasanian Persia:The Rise and Fall of an Empire, I. B. Tauris, 2010 (ISBN1780763786).
(en) Parvaneh Pourshariati, Decline and fall of the Sassanian Empire, I. B. Taurus and Co Ltd, Londres, 2008 (ISBN9781845116453).
André Maricq, Res gestae divi Saporis « Classica et Orientalia », dans Syria, tome 35, fascicule 3-4, 1958.
Anthony Stokvis (préf. H. F. Wijnman), Manuel d'histoire, de généalogie et de chronologie de tous les États du globe, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Éditions BrillLeyde, réédition 1966 ; Généalogie des Sassanides : « Chapitre VIII, Tableau Généalogique no 3 » et chapitre VIII, Dynasties des Ghavparéhides-Padhospanides du Ruyan et du Rustemdar (660-1597), § 3 p. 122.