Cet article est une ébauche concernant les arts martiaux et le karaté.
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La Fédération française de karaté (FFK) est une association française loi de 1901 fondée en 1975 sous le nom de Fédération Française de Karaté et Arts Martiaux Affinitaires (FFKAMA). C’est la seule fédération de karaté reconnue par la France[3].
Son rôle principal est d’organiser, de contrôler et de développer la pratique du karaté, des arts martiaux vietnamiens et de diverses disciplines associées sur le territoire français, d'organiser les compétitions nationales et internationales et de délivrer les grades. En tant que fédération délégataire[4],[5] du ministère chargé des sports, elle est également chargée de toutes les missions de service public en rapport avec ses disciplines et notamment le suivi des athlètes, la lutte contre le dopage ou encore l'intégration sociale et citoyenne[6].
En 1975, la Fédération Française de Karaté et Arts Martiaux Affinitaires (FFKAMA) prend son indépendance de la Fédération Française de Judo.
En 2005, la FFKAMA change de dénomination et devient la Fédération Française de Karaté et Disciplines Associées (FFKDA).
En septembre 2017, la FFKDA raccourcit son nom pour devenir la Fédération Française de Karaté (FFK).
Lors de la simplification de son nom en septembre 2017, la Fédération française de karaté (FFK) adopte une nouvelle identité visuelle, basée sur l'emblème historique du poing. Les disciplines associées sont désormais valorisées par une identité visuelle propre: le jaune pour les arts martiaux vietnamiens, le bleu clair pour le krav-maga, le rouge de chine pour le wushu, le violet pour les arts martiaux du Sud-Est asiatique et l'orange pour le Yoseikan Budo[8].
À sa création en 1975, Jacques Delcourt est élu Président de la fédération. Durant son mandat, il y développe la discipline sur le plan national durant près de 22 ans. Gérard Garson lui succède entre 1998 à 2001.
La fédération est présidée de 2001 à 2024 par Francis Didier, ancien karatéka remplaçant dans l'équipe qui a remporté en 1972 le titre de champion du monde en kumite. Bruno Verfaillie lui succède en 2024.
Derrière le Japon, la France est la deuxième meilleure nation mondiale depuis l'instauration des rencontres planétaires en 1970. Elle a remporté 38 titres mondiaux toutes catégories confondues dont 6 pour l'épreuve reine par équipe. Elle devance l'Angleterre, l'Espagne et l'Italie qui ont remporté respectivement 28, 19 et 12 titres mondiaux au cours de ces 40 dernières années.
La Fédération éditait un magazine bimestriel appelé Officiel Karaté Magazine de 2001 à novembre 2016. Ce magazine est passée en version numérique dénommée "Le Mag'" jusqu'en mai 2019, tous les articles sont maintenant intégrés au site officiel www.ffkarate.fr[9].
La FFK possède un site internet www.ffkarate.fr et une Web TV via sa chaîne YouTube où l'on peut retrouver de nombreuses vidéos de karaté et de disciplines associées. Elle est présente sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter, Instagram, Dailymotion, Youtube, TikTok...
La Fédération Française de Karaté est la seule fédération reconnue par l'Etat pour encadrer et développer les disciplines suivantes :
L'article L. 212-5 du Code du sport prévoit que « Dans les disciplines sportives relevant des arts martiaux, nul ne peut se prévaloir d'un dan ou d'un grade équivalent sanctionnant les qualités sportives et les connaissances techniques et, le cas échéant, les performances en compétition s'il n'a pas été délivré par la commission spécialisée des dans et grades équivalents de la fédération délégataire ou, à défaut, de la fédération agréée consacrée exclusivement aux arts martiaux ».
Selon Le Monde, un climat délétère règne au sein de la fédération depuis fin janvier 2023, lorsque Francis Didier, à la tête de la fédération depuis 2001, a été contesté par les membres du bureau exécutif[10]. Parallèlement, au sein de la Fédération, des témoignages de victimes d’agressions physiques et de violences sexistes et sexuelles se multiplient depuis plusieurs mois[11]. Une plainte a été déposée le 4 décembre 2024 contre X, devant le tribunal judiciaire de Nanterre, par treize licenciés de la Fédération française de karaté, dont la plupart ont exercé, ou exercent encore, des postes à responsabilités (membres du conseil d'administration, présidents de ligue régionale, ancien trésorier...) pour des soupçons de corruption passive et de trafic d’influence passif, de faux et usurpation de titres au sein de la fédération[12],[13].
Les élections pour la succession du président Francis Didier qui se sont tenues en 2024 sont mises en cause du fait de graves irrégularité pointées par le Comité National Olympique Français[14]. Celles-ci sont notamment liées à des actes d'intimidation, de pression, de favoritisme exercés par la gouvernance de la FFKDA en faveur du candidat Bruno Verfaillie, proche de Francis Didier[15]. Le CNOSF demande l'annulation et la tenue rapide de nouvelles élections avec une nouvelle période campagne.