Plaquette en bronze gravée par Oscar Roty à l'occasion des funérailles de Sadi Carnot.
Une foule massive assiste aux obsèques. Certains organes de presse de l'époque évoquent une assistance de deux millions de personnes difficilement vérifiable ; en tout état de cause, le mouvement de population est du même ordre de grandeur que pour les funérailles de Victor Hugo intervenues en 1885 et significativement plus élevé que pour celles d'Adolphe Thiers, en 1877[2]. Un ouvrier menuisier trouve la mort au jardin des Tuileries, en se blessant fatalement sur les grilles pointues qui le clôturent[3].
Sa veuve, Cécile Carnot, refuse la pension que le gouvernement veut lui faire voter[4].
Bibliographie
« Les funérailles de Carnot », L'Illustration Journal Universel, no 2680, .
Patrick Harismendy, Sadi Carnot, l'ingénieur de la République, Paris, Perrin, , p. 359-360.
Karine Salomé, Je prie pour Carnot qui va être assassiné ce soir : Un attentat contre la République, 24 juin 1894, Paris, Vendémiaire, , p. 51-57.