Après ses études, il trouve un poste dans une société de produits chimiques mais préfère la bande dessinée[2] (surtout des shōjos) et publie Arashio koete(嵐を超えて?) entre 1955 et 1958, puis il publie Nama-chan(ナマちゃん?) dans Manga Ô en 1958[2].
En 1962, il crée Himitsu no Akkochan, première de ses séries à être adaptée en dessin animé. De 1962 à 1969, il connaît son premier grand succès avec Osomatsu-kun(おそ松くん?) publié dans Shōnen Sunday, aventures humoristiques d'une bande de sextuplés. Son personnage principal, Iyami, est devenu très populaire par une position et son exclamation unique : Il crie le mot SHE! (シェー!, Shē!?) tout en prenant une pose inhabituelle[3]. Ensuite il réitère avec L'idiot génial(天才バカボン, Tensai Baka-bon?) dans le même registre, avec le père de Baka-bon, personnage absurde et hilarant. Ce personnage est devenu très populaire[3] au Japon. Avec Akko-chan secrète(ひみつのアッコちゃん, Himitsu no Akko-chan?), l'auteur raconte l'histoire d'une petite sorcière qui jette des sorts à l'aide d'un petit poudrier et de la formule « Teku-maku-maya-kon » afin de changer de forme ou de disparaitre ; ce concept original fut par la suite copié de nombreuses fois[3]. Ses œuvres remarquées suivantes sont Waru Waru World en 1974 et Tateshi no Kensaku. « Influencé par le cinéma burlesque américain, [il] renouvelle la bande dessinée humoristique japonaise en y introduisant des antihéros. Servies par un graphisme simple et efficace, ses histoires[1] » sont souvent adaptées en petits dessins animés et presque toujours éditées en volume.
Il meurt le (à 72 ans) à Tokyo, d'une pneumonie[4].
Akastuka a fait partie des habitués du Tokiwasō, l'appartement où de grand auteurs de mangas japonais se rencontraient pour partager leur idées. Il est classé parmi les plus importants mangaka du Japon[5].