Cette frontière située dans un environnement tropical hostile appelé le bouchon du Darien est très difficilement franchissable. Aucune route ne permet de passer d'un pays à l'autre, c'est d'ailleurs l'unique chaînon manquant de la route panaméricaine. Ceci n'a pas empêché et a même favorisé l'installation de plusieurs groupes mafieux et paramilitaires qui profitent de l'isolement de la zone pour se livrer à de la contrebande d'armes et de produits électroménagers venus d'Asie ainsi qu'au trafic de la cocaïne[5]
Sécurité
La zone est connue pour être extrêmement peu sûre, étant occupée par divers groupes de paramilitaires et de narcotraficants colombiens qui n'hésitent pas à se livrer à des incursions meurtrières en territoire panaméen[6].
Réfugiés
Environ 800 Colombiens fuyant les violences ayant cours dans ce pays ont franchi cette frontière depuis la fin du XXe siècle, ils ne bénéficient pas tous du statut de réfugiés politiques et sont parfois dans une situation légale précaire[7].
Le traité Victoria-Vélez de 1924 qui délimite la frontière terrestre entre la Colombie et le Panama.
Le traité Liévano-Boyd de 1976 qui délimite la frontière maritime entre la Colombie et le Panama.
Notes et références
↑Berrío-Lemm, Vladimir. Breve estudio de derecho internacional público: Límites de Costa Rica y Panamá. Página 47. Revista Cultural Lotería #420. Septiembre – Octubre 1998.
↑De León, Raquel María. Límites y Fronteras. Panamá. 1965.