Délimitation de la frontière entre la Colombie et le Nicaragua, selon le jugement de la Cour internationale de justice. Les zones en question : ██ Zone colombienne ██ Zone de régime commun Colombie-Jamaïque ██ Zone anciennement colombienne qui échoit au Nicaragua selon la CIJ ██ Zone nicaraguayenne
Par le biais de ce traité, la Colombie reconnaît la souveraineté du Nicaragua sur la côte des Mosquitos tandis que le Nicaragua reconnaît la souveraineté de la Colombie sur l'archipel de San Andrés y Providencia[1].
Le , la Cour internationale de justice de La Haye confirme la souveraineté de la Colombie sur toutes les îles de San Andrés ainsi que sur 60 % des eaux territoriales et concède 40 % des eaux au Nicaragua (70 000 km2). Cette annonce a surpris les Colombiens et le président Juan Manuel Santos réfute d'ores et déjà ce nouveau découpage qui isole une partie de ses îles[3]. La Colombie se retire du pacte de Bogotá de 1948 et fait appel de la décision de la CIJ[4].
Dans son arrêt du 13 juillet 2023[5], la Cour internationale de justice rejette la demande du Nicaragua visant à étendre ses frontières maritimes au-delà de la limite des 200 milles marins[6],[7].