Freetown (en français, « ville libre ») est la capitale et la plus grande ville de Sierra Leone. La ville portuaire est située au nord du pays, dans le Western Area Urban District. En 2004, sa population était d'environ 1 070 200 habitants. La ville est le centre économique, financier et culturel de Sierra Leone.
Histoire
Les premières personnes qui ont commencé à construire la ville furent d'anciens esclaves libérés par des abolitionnistes britanniques en 1787[2]. En 1792, la ville est officiellement fondée par d'anciens esclaves de
Nouvelle-Écosse en Amérique du Nord britannique[3]. Le Obai (roi) Naimbanna II du Royaume Koya lutta activement contre l'esclavage. En 1791, le Obai favorisa le retour d'afro-descendants affranchis en leur offrant du travail et des terres.
Histogramme de l'évolution démographique de Freetown
Histogramme
1974
276 247
1985
469 776
2004
772 873
2015
1 055 964
2021
609 174
Économie
L'économie de la ville tourne largement autour de son port, occupant une partie de l'estuaire de la rivière de Sierra Leone dans l'un des plus grands ports en eau profonde naturel du monde. Le Queen Elizabeth II Quay (le quai de la Reine Elizabeth II) est capable de recevoir des navires de très grosses capacités et gère les principales exportations de Sierra Leone.
↑Le recensement de 2021 est un recensement à mi-période. Les raisons des différences en partie significatives entre les chiffres de 2015 et de 2021 ne sont pas claires[5].
↑ Britannica,
Sierra-Leone, britannica.com, USA, consulté le 28 juillet 2019
(en) Michael Banton, West African city: a study of tribal life in Freetown, International African Institute, Oxford University Press, 1957, 228 p.
Odile Goerg, Pouvoir colonial, municipalités et espaces urbains : Conakry-Freetown des années 1880 à 1914, L'Harmattan, Paris, 1997, 2 vol., 719-535 p.
Sylvie Kandé, Terres, urbanisme et architecture créoles en Sierra Leone : XVIIIe – XIXe siècles, Paris, L'Harmattan, 1998, 253 p.
(en) Arthur T. Porter, Creoledom : a study of the development of Freetown society, Oxford University Press, Londres, 1963, 151 p.