Il entre au service le . Sergent-major en 1789 et sous-lieutenant des grenadiers le , il fait en cette qualité, les campagnes de 1792 et 1793 aux armées du Nord et du Centre. Lieutenant le 27 pluviôse an II et capitaine peu de jours après, il est blessé à Fleurus le , et nommé chef de bataillon sur le champ de bataille.
Depuis, il se signale surtout au passage du Rhin le 14 messidor an IV et en l'an VII, à la bataille de Berghem, où à la tête d'un bataillon du 49e de ligne, il enlève 3 drapeaux et 4 pièces de canon aux Russes et fait prisonnier le général en chef Hermann, ainsi que son état-major, puis à Castricum, à Nuremberg, à Austerlitz, où il reçoit les épaulettes de colonel sur le champ de bataille, à Iéna, à Friedland, où il est nommé officier de la Légion d'honneur, au passage du Tage et à la prise de Talaveira.
Ces deux faits d'armes lui valent le grade de général de brigade le . Il se couvre de gloire à la bataille d'Ocaña, où il a deux aides-de-camp renversés à ses côtés, puis au combat meurtrier de Bion-Venida, et enfin pendant toute la campagne de Russie.
Le , le roi le fait chevalier de Saint-Louis. Il commande en août 1815, le département de la Haute-Vienne, et est mis à la retraite peu de temps après. Il a reçu cinq blessures et assisté à 125 batailles ou grands combats et à quatre sièges.
Il meurt le 17 juin 1838[1] à Darvoy, petite commune du Loiret où il s'était retiré et dont il était devenu le maire.
↑Édouard Frère, Manuel du bibliographe normand : ou Dictionnaire bibliographique et historique contenant: I° l'indication des ouvrages relatifs à la Normandie, depuis l'origine de l'imprimerie jusqu'à nos jours ; 2° des notes biographique, critiques et littéraires sur les écrivains normands, sur les auteurs de publications se rattachant à la Normandie, et sur diverses notabilités de cette province 3° des recherches sur l'histoire de l'imprimerie en Normandie, vol. 1, A. Le Brument, , 632 p. (lire en ligne)