François-Amédée Milliet d’Arvillars naît le [1],[2], à Chambéry. Il est le fils du marquis Silvestre Milliet d'Arvillars (1616-1685), maréchal de camp général des armées du duc de Savoie, conseiller d'État du duc, et de Anne Françoise Marie de La Fléchère, fille et héritière de Charles de La Fléchère[1], conseiller d'État, nommé en 1635 chevalier d'honneur au Souverain Sénat[3]. Ce dernier est le dernier mâle d'un rameau de la famille de La Fléchère, qui possédait notamment la maison forte de la Fléchère, à Vanzy[3]. Il a huit frères et sœurs[1].
La seigneurie d'Arvillars est érigée en marquisat par le duc de Savoie le [4].
Épiscopat
François-Amédée Milliet d’Arvillars est doyen de Tarentaise en 1681, puis vicaire général trois ans plus tard[1]. Il est nommé le et consacré à Romeévêque d'Aoste le [1],[5] par le cardinal Pier Matteo Petrucci assisté de Dominique Bélisaire de Bellis évêque de Molfetta et de Cesare Sperelli évêque de Terni[2].
↑ a et bGustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle (T. XVIII. Fel-For.), t. 10, Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), p. 187-189.
↑Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, et spécialement celle des personnes qui y étant nées ou domiciliées, se sont distinguées par des actions dignes de mémoire, ou par leurs succès dans les lettres, les sciences et les arts, Puthod, , 427 p. (lire en ligne), p. 354.
Joseph-Antoine Besson, Mémoires pour l'histoire ecclésiastiques des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste et Maurienne, et du décanat de Savoye, Nancy, S. Henault, , 506 p. (lire en ligne).