Contrairement à la fin du monde antique et à la fin du Haut Moyen Âge, la perception de la fin du Moyen Âge marque considérablement la date de 1453 dans l'historiographie, presque autant que l'année 476.
Les historiens datent de cet événement la fin de la longue époque appelée Moyen Âge. Les derniers savants et artistes byzantins se réfugient en Italie, où ils contribueront à l'éclosion de la Renaissance. L'art byzantin lors de l'intermède latin se poursuivant par la période dite pré-Renaissance.
Autres dates
Les historiens anglais utilisent souvent la Bataille de Bosworth en 1485 pour marquer la fin de cette période[1]. Elle marque en effet le moment décisif et l'avant-dernier affrontement de la guerre des Deux-Roses.
En Espagne, les dates couramment utilisées sont la mort du roi Ferdinand II en 1516, la mort de la reine Isabelle I de Castille en 1504 ou la conquête de Grenade en 1492[2].
En Allemagne, la réforme protestante et la guerre des Paysans allemands de 1524, sont également des événements marquant de la fin du Moyen Âge.
Contexte historique
Aux franges orientales de l'Europe, le grand-duc de Moscovie revendique l'héritage religieux de Byzance et prétend faire de sa capitale, Moscou, la « troisième Rome ».
En France s'achève la guerre de Cent Ans, qui est le dernier conflit de type féodal.
Plus généralement, les grandes découvertes marquent le début de ce qu'on pourrait déjà appeler la mondialisation (accroissement des échanges entre différents pays distants, permis par de nouvelles inventions et découvertes, etc.).
Les limites exactes du Moyen Âge font encore l'objet de débats entre historiens.
Notes et références
↑See the title of Saul Companion to Medieval England 1066–1485