Né le dans l'ancien 11e arrondissement de Paris[1], Fernand-Thérèse Boudeville est le fils de Julienne-Rosalie Munerel et d'Adolphe Boudeville[2], ingénieur des Ponts et Chaussées. Élève des lycées Louis-le-Grand et Bonaparte (Condorcet), Fernand Boudeville se destine d'abord à la carrière diplomatique avant de se consacrer au journalisme à la fin du Second Empire[3].
En 1867, il entre ainsi à L'Époque, où il travaille sous la direction de Clément Duvernois[3]. En 1869, il suit Duvernois au Peuple français, un autre journal bonapartiste proche du pouvoir. En , afin de pouvoir critiquer librement le gouvernement Émile Ollivier, Duvernois quitte Le Peuple français. Il est suivi par Boudeville et par sept autres membres de la rédaction (F. Castanet, Justin Dromel, Charles Gaumont, Eugène Grimont, Émile Hémery, Romary Leguevel de La Combe (d) et A. Potier)[4].
Réfugié quelque temps en Suisse après la chute de l'Empire, Boudeville fonde à MontaubanL’Électeur du Tarn-et-Garonne, qu'il dirige entre 1874 et 1881. Après être passé par la rédaction du Napoléon, il s'occupe d'autre journaux de province tels que Le Publicateur de Béziers, Le Patriote des Pyrénées-Orientales ou L'Armorique de Saint-Brieuc, dont il prend la direction en 1885[3].
Il a également collaboré aux journaux bonapartistes L'Ordre[3] et Le Pays.
En 1893, Fernand Boudeville a été nommé vice-consul par intérim à Port-Bou[5].
Veuf en premières noces de Marie-Jeanne-Virginie Testut (1852-1902), il se remarie avec une couturière, Alida Béarbe, de 48 ans sa cadette[2].