Dans le nom hongroisMolnárFerenc, le nom de famille précède le prénom, mais cet article utilise l’ordre habituel en français FerencMolnár, où le prénom précède le nom.
Ferenc Molnár, de son vrai nom Ferenc Neumann (né le à Budapest, dans l'empire austro-hongrois, et mort le à New York), est un écrivainhongrois du XXe siècle. En France, ses écrits ont parfois paru sous le nom francisé François Molnar.
Biographie
Ferenc Molnár est issu d'une famille juive aisée de Budapest. Son père est médecin. Il débute dans le journalisme avant de poursuivre des études de droit à Budapest puis à Genève. Il prend alors le pseudonyme de Molnár (« meunier » en hongrois), en référence au personnage d'une de ses premières pièces.
Au cours de la Première Guerre mondiale, il est correspondant de guerre. Partisan fier et chauvin de l'empire d'Autriche-Hongrie, les rapports qu'il réalise sont si positifs qu'il reçoit une décoration de l'empereur François-Joseph, mais il est également l'objet de critiques de la part de ses compatriotes pacifistes[1]. Il écrit plus tard au sujet de son expérience vécue en tant que correspondant de guerre.
Réfugié en 1937 à Genève, pour échapper aux persécutions nazies contre les juifs de Hongrie, il émigre au début de la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis où il réside jusqu'à sa mort, en 1952, à l'âge de 74 ans.
Marié trois fois, il a eu un fils de sa première épouse.
Beaucoup de ses pièces de théâtre ont été adaptées à plusieurs reprises au cinéma.
Les Garçons de la rue Paul
Ferenc Molnár est principalement connu pour son roman Les Garçons de la rue Paul, publié en France en 1937[2]. L'histoire relate l’affrontement, dans les rues du Budapest du début du XXe siècle, de deux bandes rivales de gamins pour la possession du seul terrain vague disponible pour les jeux d'enfants. Les enfants font montre de courage et d'amitié dans une ville où ils étouffent. Publié en 1906, ce roman est un classique de la littérature pour la jeunesse. Souvent adapté au cinéma, il est classé en 2005, second roman préféré des Hongrois lors d'une enquête réalisée par le sondage littéraire The Big Read version hongroise. En hommage, plusieurs statues représentant les jeunes héros du livre, ont été érigées à Budapest.
Première parution française : 1937, Paris, éditions Delamain et Boutelleau, collection Maïa, traduit par André Adorjan et Ladislas Gara, illustrations de T. Gergely[3].
Date inconnue : L'Impardonnable Péché
Nouvelle. Première parution française : 1926, Paris, traduit par Louis Thomas.
Date inconnue : À cœur perdu (Farewell my heart)
Première parution française : 1946, New York, Éditions de la Maison française, traduit par Robert F. Maroni.
Titres inédits en France
Az éhes város (1901)
Egy gazdátlan csónak története (1901)
Muzsika (1908)
Egy haditudósító naplója (1916)
A zöld huszár (1938)
Útitárs a száműzetésben – Jegyzetek egy önéletrajzhoz (1950)
A Dohány-utca és a Körút-sarok (1952)
A zenélő angyal
Théâtre
Ferenc Molnár est l'auteur d'une quarantaine de pièces dont les principales sont :