La famille de Quengo de Tonquédec est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction médiévale, originaire de Bretagne. Sa filiation est suivie depuis 1390[1].
Elle compte parmi ses membres un commandant de la noblesse de l'évêché de Saint-Brieuc, un inspecteur de l'arrière-ban de l'évêché de Vannes, deux lieutenants-généraux des armées du roi (dont un grand-croix de l'ordre de Saint-Louis) et un acteur contemporain.
La famille de Quengo tire son nom de la terre éponyme, située dans le duché de Rohan, près de Pontivy (Morbihan)[2].
Elle remonte sa filiation suivie à Alain, seigneur de Quengo, allié avant 1390 à Aliénor de Quenesguen. Cette famille comparut à la réformation de 1427, à celle de 1513 et aux montres de 1462 et 1475[3].
Elle a été admise à l'ANF en 1949.
La famille de Quengo a possédé les seigneuries suivantes : Quengo, L'Indreuc, Le Rochay, Tonquédec (ancienne vicomté), Crenolle[3].
René de Quengo, seigneur du Rochay (ou Rocher), à Langast (Côtes-d'Armor), acquiert les ruines du château de Tonquédec en 1636, déjà démantelé vers 1626. Ses descendants le revendent en 1801, puis le rachètent en 1828, avant de le revendre à un marchand de pierres en 1878[4].
La lecture des registres de l'état civil (depuis le XVIIIe siècle ainsi que les informations confirmées de la base Roglo[5], permettent de préciser les filiations entre les personnalités :
Personnalités non rattachées :
Les principales alliances de cette famille sont : de Quenesguen (alias Querescan), Le Proust (alias Le Prévost), de Bruc, Madeuc, Bogier, de Lignière, de Bourgneuf, d'Espinay, de Préfixe de Beaumont, d'Espinay de Vaucouleurs, de Beauvau-Tigny, d'Etigny, Paris de La Brosse, de La Fare, Revel de Belouan, Potor, du Rosel, Coulomb, Reverdy, de Callouet de Ladigny, Le Gac de Lansalut, Larraton de Lagonde, Thomas des Essarts, de Saisy de Kerampuil, de Kernafflen de Kergos, de Goësbriand, de Gouyon-Coypel, de Torquat, de La Motte-Ango de Flers, de Montgolfier (1937), de Châteaubodeau (1966), de Vasselot de Régné (1968), Beaure d'Augères, Rioult de Neuville (1976), Georgette du Buisson de La Boulaye (2018), etc.[3]