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La famille de Chastenet de Puységur, anciennement Castanet, est une famille subsistante de la noblesse française originaire de Lectoure en Bas-Armagnac.
Elle compte notamment parmi ses membres des gentilshommes de la chambre du roi, un vice-sénéchal d'Armagnac, des lieutenants-généraux et maréchaux de camp des armées du roi, un archevêque de Bourges (d'abord évêque de Carcassonne), une dame-chanoinesse du chapitre noble de Remiremont, des gouverneurs militaires, un maréchal de France, un secrétaire d'état à la guerre de Louis XVI, un pair de France (sous la Restauration), un propagateur reconnu de la théorie du magnétisme animal et un officier d'état-major proche de l'empereur Napoléon III.
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que grâce aux travaux de Jean de Jaurgain et de Monsieur Escarnot on sait désormais que la famille de Chastenet de Puységur n'a pas de liens avec la famille de Chastenet de Puyferrier originaire du Limousin et qui s'est répandue en Marche et dans la région de Montmorillon[1].
Cet auteur écrit que la famille de Chastenet de Puységur est parvenue à la noblesse dans la première moitié du XVIe siècle avec Nicolas Castanet, marchand de Lectoure (Gers), ayant fait fortune dans le commerce d'étoffe et élu consul de cette cité en 1513, 1514 et 1524[1]. « Nicolas de Castanet, premier seigneur de Puységur, s'agrégea à la noblesse dans les dernières années de sa vie » écrit Chaix d'Est-Ange[1].
Régis Valette dans son catalogue sur les familles subsistantes de la noblesse française mentionne que cette famille a été admise aux Honneurs de la Cour en 1734 avec dispense de preuves[2].
Cette famille compte parmi ses illustrations plusieurs gentilshommes de la chambre des rois, un vice-sénéchal d'Armagnac (proche d'Henri de Navarre, futur Henri IV), plusieurs dignitaires de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, plusieurs lieutenants-généraux et maréchaux de camp des armées du roi, une dame-chanoinesse du chapitre noble de Remiremont, un archevêque de Bourges (d'abord évêque de Carcassonne), plusieurs gouverneurs militaires de villes ou de provinces, un maréchal de France - chevalier des ordres du roi et proche conseiller de Louis XIV et de Louis XV -, un secrétaire d'État à la Guerre de Louis XVI, un pair de France (sous la restauration), un propagateur reconnu de la théorie du magnétisme animal - petit-fils du maréchal -, et enfin un officier d'état-major, proche de l'empereur Napoléon III.
Il est à noter que la branche des marquis de Puységur, vicomtes de Buzancy, ayant pour auteur Jacques de Chastenet de Puységur (1600-1682) - père du maréchal de France - compta six générations successives d'officiers qui tous s'illustrèrent sur les champs de bataille des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.
La généalogie, tirée d'ouvrages anciens, fait descendre le premier auteur de cette famille de Jean de Chastenet, seigneur de Puyferrier et de Domingue de Lalande, dame de Puységur, mais cette filiation ne fait pas l'objet d'un consensus et elle est contestée[1], elle n'est donc pas traitée dans cet article.
C'est ainsi que le château et la terre de Puységur sont tombés dans la maison de Montmorency-Laval.
Les principales alliances de la famille de Chastenet de Puységur sont : de Pins (1556), d'Espagne-Ramefort (1591), de Cère (1614), de Tarssac (1631), du Bois du Liège (1644), d'Aignan (1655), de Fourcy de Chessy (1714), d'Aunay (1719), d'Aumale (1724), de Nettancourt-Vaubécourt (1736), de Civille (1740), de Choisy-Moigneville (1744), Masson (1745), de Gensac, Baudard de Ste-James (1781), de Noüe (1805), d'Hennezel de Beaujeu (1824), Leroy de St-Arnaud (1851), de Beauffort (1866), Pelissier de Féligonde (1875), de Lorgeril (1881), de Polastron, d'Estienne d'Orves.
Seigneuries situées en Gascogne
Seigneuries situées en Ile-de-France et en Picardie :
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