Le falun de Saint-Grégoire s'est formé au Miocène (Burdigalien inférieur - Serravallien supérieur, Langhien) dans la zone médiane de la Bretagne, par sédimentation, dans une matrice argilo-sableuse, d'algues calcaires et de coquillages présents dans la mer des Faluns qui faisait de l'Ouest de cette région une île en la séparant du reste du continent[1]. Yves Milon fait référence aux faluns vindoboniens de Bretagne.
La mer des faluns : « Plutôt qu'une étendue marine uniforme, il faut se représenter la région comme un bras de mer peu profond, la tranche d'eau ne devant guère dépasser cinquante mètres, parsemé d'îles et d'îlots rocheux entourés de petits récifs coralliens fréquentés par de nombreux poissons... Les fonds sableux proches du rivage étaient peuplés de Bivalves, de Brachiopodes et d'Oursins, tandis que plus au large se développaient les algues calcaires comme le Lithothamnium. Dans les diverses indentations de la côte ou même les fleuves littoraux vivaient les Dauphins, et les paisibles Siréniens... les requins qui vivaient plus au large, fréquentaient ce bras de mer à la recherche de quelque nourriture... On peut imaginer une végétation de conifères (cyprès, pins, séquoias), de palmiers, de lauriers, suffisamment clairsemée pour que puissent se déplacer les grands mammifères (Dinothères, Mastodontes), les Equidés, peut-être les premiers Hipparions, des Rhinocéros, des Cervidés. Dans les zones plus marécageuses se déplaçaient les Crocodiliens et certaines tortues., Jean Plaine, 2000. ».
Recherches sur la Bretagne : « Sur le plateau de Saint-Grégoire, près Rennes, il y a beaucoup de coquillages fossiles ; quelques uns sont entiers, d'autres sont divisés, et les autres se sont identifiés avec la terre, après avoir été pulvérisés. La chaux qu'ils contenaient a rendu la terre fertile ; aussi les habitants des paroisses voisines l'ont-ils considérée pendant longtemps comme une espèce de marne. Ils la prenaient en quelques endroits où l'on remarque encore de profondes excavations qui se prolongent sous les terres et ils la mêlaient avec celle de leurs champs, afin de la rendre moins compacte. , Jean-Baptiste-François Delaporte, 1819. ».
Par son origine, cette roche est aussi appelée faluns de Saint-Grégoire. Un indice de l'antériorité du bassin rennais, est le nom de Sablons de Saint-Grégoire, donné, d'après Jean-Baptiste Ogée, aux produits extraits au Quiou dans la localité même et tout autour.
Ce calcaire a été utilisé pour la construction d'églises[note 1], ainsi que de chapelles[note 2], ou encore de tombeaux[3]. On le retrouve également dans les murs de certaines maisons d'habitation.
Si les couches les plus consolidées servaient aux constructions, les couches les plus "tendres" des faluns étaient destinées à la fabrication de chaux ou employées aux fins d'amendement des terres agricoles.
Pour Jean Seunes[4] : « ce sable calcaire est principalement formé de débris roulés de coquilles marines ; on y trouve aussi quelques grains de quartz roulés atteignant parfois la grosseur d'une noix et rarement celle du poing ».
Selon l'étude du BRGM en 2000 : « la faune indique une mer relativement peu profonde, de l’ordre d’une centaine de mètres. L'état brisé et roulé des débris fossilifères atteste de la proximité du rivage dans une partie du golfe miocène brassée par les courants (litages obliques) ; le climat était subtropical »[note 3]. La rareté de la faune terrestre marque des milieux de dépôts marins éloignés ou protégés des influences continentales. On pense donc plutôt à un archipel d'îles et d'îlots qui dans le détroit est-armoricain ont pu protéger les zones les plus centrales des apports issus des rivages.
La paléotempérature de l'eau de mer estimée[5] est de 20 degrés avec une marge de +/- 2 degrés.
Les faluns de Rennes : « Auprès de Rennes, les couches qui représentent les faluns de la Touraine sont sensiblement horizontales et recouvrent transgressivement celles qui, dépendant de la formation tertiaire inférieure, sont parallèles au calcaire grossier des environs de Paris et plongent de 45° à l'ouest. , Jean-Baptiste Payer, 1841. ».
En 1862, René Le Jariel, maire de Saint-Grégoire, fait construire pour les agriculteurs un four à chaux[9] à feu continu sur les terres qu'il possède à La Noë[10].
Fernand Kerforne[11] indique en 1920 que Depuis plusieurs années la grande carrière, qui alimentait un four à chaux, est abandonnée ; les carrières qui la précédaient et qui étaient si riches en Vertébrés, sont entièrement recomblées et leur emplacement est livré à la culture ; par contre, une nouvelle carrière, mais encore bien peu importante, a été ouverte près du chemin qui conduit au four à chaux.
Les affleurements aujourd'hui sont rares, la plupart des carrières sont maintenant oblitérées car comblées ou remplies d'eau, l'affleurement est presque toujours caché par la culture ou par les dépôts quaternaires, ou par l'urbanisme.
Les profondeurs d'extraction sont, depuis la fin du XXe siècle, limitées par l'obligation de respecter la capacité de stockage de l'eau en profondeur (nappe phréatique des faluns).
Histoire
Antiquité
Depuis au moins l’époque romaine[12], le calcaire coquillier de Saint-Grégoire est connu et exploité pour la construction, ou pour la production de chaux. Alexandre Chèvremont[13] indique qu'on a trouvé à Saint-Grégoire, en 1877, des vestiges d'une exploitation gallo-romaine du bassin calcaire : canal d'évacuation des eaux, débris de hangars, poteries, médailles, outils, etc. Les conquérants latins, grands bâtisseurs, ne pouvaient négliger une ressource si précieuse dans un pays dépourvu d'éléments calcaires. La chaux qui sortait du bassin de Saint-Grégoire devait alimenter non seulement les constructions de la cité voisine, mais encore celles des voies romaines, qui en faisaient dans leur premier établissement une grande consommation.
On a trouvé[14] près de la ferme de la Noë[15] des traces d'extractions anciennes de calcaire avec des galeries et des poteries romaines[16]. Ces carrières ont livré en 1842 des objets de l'Âge du Bronze qui sont conservés au Musée Archéologique de Rennes[17], et en 1880 des objets romains.
Singularités de l'Armorique
Calcaire de Saint-Grégoire : « Un second dépôt de calcaire tertiaire, beaucoup moins étendu que le précédent, existe dans la commune de Saint-Grégoire, à trois quarts de lieue au nord de la même ville, présentant des espèces intermédiaires en quelque sorte entre le dernier terrain marin du bassin de la Seine, et les terrains les plus récens, ou entièrement identiques avec ceux de nos mers et surtout des mers les plus voisines. Ce calcaire y passe fréquemment au calcaire sableux. Il est remarquable par la présence des glossopètres ou dents de squales (squales cornubiens, ferox lamna de Blainville) assez petites, qui s'y trouvent par milliers, abondance qui ne peut s'expliquer que par le grand nombre de dents qui garnissent une seule mâchoire de ces animaux, et par celle des côtes fossiles de mammifères marins (lamentins phoques, morses, dauphins) qui s'y trouvent dans une parfaite conservation, mais le plus souvent éparses et isolées ; tandis que les coquilles y sont en partie presque entièrement décomposées, comprimées, ou à l'état crayeux. Les seuls têts de peignes, de paulopsis, de pétoncles de solarium, etc., y sont parfaitement conservés, de même qu'on y reconnaît très bien des cellépores, des favoisites globuleuses, des rétépores, des millepores , etc. Ce calcaire paraît être plus é que celui de la Chaussairie., Annales des Mines, 1835. ».
Le Baillif parle de la « pierre Istricus », de la « crapaudine », de la pierre ponce, et de la « Langue de Serpent (Telum Jovis) » les suivantes : la « pierre Astacus », la « Serpe de Saturne », et la « Dent armorique ». Il déclare dans son traité : « Ces trois dernières avec le Telum Jovis se trouvent en bonne quantité à une lieüe près ceste ville de Rennes sur un lieu appartenant au sieur de la Mouneraye Riant[18], lequel m'en apporta bonne quantité. ».
Pour Germain Baudre[19], ce que Le Baillif prenait pour des pierres[20], n'était autre chose que des fossiles trouvés dans les faluns de Saint-Grégoire. Il reste plus réservé sur la Langue de Serpent.
en 1742, dans L'histoire naturelle éclaircie dans deux de ses parties principales, la lithologie et la conchyliologie, dont l'une traite des pierres et l'autre des coquillages... présente La moitié d'une Came toute blanche, elle est remarquable par une rangée de petites dents haut & bas, On l'a fouillée proche Rennes, ainsi qu'un Limaçon qui vient de Rennes en Bretagne, il n'est point umbiliqué ; sa bouche est sans bourrelet & il ne diffère des autres que par un fond gris, avec des fascies violettes bariolées de blanc. Il indique aussi le lien avec la collection du Président Christophe-Paul de Robien, et de son fils Christophe-Paul-Gautron de Robien ;
en 1751 et en latin In Parochiâ S. Gregoire in suburbio civitatis (m) Rhedonum, lapis dictus Osteocola naturâ coralli fossilis invenitur[22] ;
et dans sa traduction en français en 1755 dans la paroisse de Saint-Grégoire, au faubourg de la ville de Rennes, on trouve des amas de sable, que la mer a déposés, qui ne sont autre chose qu'un detritum de coquilles assez semblable à du sable et dont les paysans se servent pour fertiliser leurs terres ; ils le nomment sable de Saint-Grégoire et il contient souvent des coquilles entières et de l'ostéocole.
Jean-Baptiste Gardeil signale dans les Mémoires de mathématique et de physique[23], présentés à l'Académie des Sciences en 1760 la présence de coquillages fossiles en quantité à Saint-Grégoire. Pierre-Joseph Buc'hoz reprend dans son Dictionnaire minéralogique et hydrologique de la France, en 1772 les éléments donnés en 1751 par Antoine Joseph Dezallier d'Argenville.
Le sable calcaire (sablon), est signalé pour la première fois en 1813, par Pitre Pierre-Louis Athénas[24]. Il était exploité à La Bertèche pour la fabrication de la chaux employée en grande partie à l'amendement des terres. Les dépôts étaient activement exploités ; les différents fours sont abandonnés depuis longtemps. Émile Le Puillon de Boblaye fait figurer les faluns en 1827 sur la carte qui accompagne son Essai sur la configuration et la constitution géologique de la Bretagne[25].
Cette indication est reproduite par Adolphe Toulmouche[26] en 1833 sur la Carte géologique de l'Ille-et-Vilaine. Toulmouche détaille une étude minéralogique et géologique présentée la même année au congrès scientifique de Caen[27]. Il y signale les nombreux fossiles, peignes, pétoncles, cellépores, dents de squales et côtes de lamantins que l'on y trouve. Le poudingue siliceux ou caillou de Rennes se trouve en blocs au milieu d'argiles sableuses, au S.-E. de cette ville, sur la route de Châtillon.
À l'été 1840, Charles Lyell[28] sous la conduite de Hyacinthe Pontallié[29] trouve dans les anciennes carrières de Saint-Grégoire des coraux, des coquillages, un Spatangus et des dents de requins. En 1843, Édouard Placide Duchassaing de Fontbressin[30] supposait que les faluns de Saint-Grégoire étaient supérieurs à des couches analogues à celles du bassin de Paris. Cette supposition est fausse, puisque le dépôt a pour substratum immédiat les schistes de Rennes.
Fossiles
Le bassin calcaire de Saint-Grégoire : « Le bassin calcaire de Saint-Grégoire est une des curiosités des environs de Rennes. Ce dépôt coquillier servit jadis à la confection des tombes funéraires. Il est présentement utilisé pour l’agriculture. On y trouve des coquillages entiers, et entre autres le Pecten solarium, des bryozoaires, du corail blanc, des madrépores, des vermisseaux tubulaires et des dents de squales atteignant des dimensions énormes., Adolphe Orain, Au Pays de Rennes[31], 1892 ».
C'est à partir du XIXe siècle que les dépôts du Miocène moyen de Bretagne ont fait l'objet des premières études paléontologiques. Les fossiles qui suscitaient le plus grand intérêt étaient, comme pour les Faluns d'Anjou et de Touraine, les bryozoaires, les pectinidés, les échinides et les restes de vertébrés.
Le falun est figuré par François Massieu en 1866, sur la Carte géologique de l'Ille-et-Vilaine. En 1868, Yves Bazin de Jessey recueille des Cyclolines dans la masse même du falun de Saint-Grégoire, près de Rennes[36].
Au cours du XXe siècle, des monographies paléontologiques sont réalisées en réunissant bien souvent les faluns de Bretagne, à ceux contemporains d'Anjou et de Touraine.
En 1957, Maurice Leriche est le premier à décrire un palais dentaire se rapportant à la famille des Diodontidae provenant des faluns de Saint-Grégoire. En 2011, Cyril Gagnaison[49] confirme son appartenance au genre Diodon[50].
Ils sont représentés par des nombreux restes de siréniens ou Vache marine (Sirenia, un ordre de mammifères marins herbivores phylogénétiquement proches des proboscidiens, des hyracoïdes, des embrithopodes et des desmostyliens, mais ressemblant à certains cétacés : ils sont aujourd'hui représentés par les Lamantins et les dugongs. On trouve dans le Falun de Saint-Grégoire, les restes de sirénien, très abondant qui appartiennent à une unique espèce :
Ils sont les constituants majeurs des faluns. Ces organismes sont souvent fragmentaires, et les individus complets sont difficiles à extraire de leur gangue. Les invertébrés du Falun de Saint-Grégoire ont été principalement étudiés à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle[62]. Ils nécessitent certainement une révision. Les plus abondants sont les mollusques, les brachiopodes, les crustacés, qui sont associés à de plus rares échinodermes, bryozoaires...
Les bryozoaires constituent l'essentiel de la biomasse (faciès Savignéen) et les plus petites espèces encroûtent bien souvent les autres organismes ce qui rend leur dégagement délicat.
Sources
Roch du Baillif, Petit traité de l'antiquité et singularités de Bretagne Armorique. En laquelle se trouve bains curons la Lepre, Podagre, Hydropisie, Paralisie, Ulcères et autres maladies..., 1577. Ce traité fait partie du Démostérion mais se trouve séparé du reste par un titre particulier celui ci-dessus) qui occupe la page 161. [17] La dernière ligne du volume porte : Fin du labeur demosteric du sieur de la Rivière, médicin.
Antoine Joseph Dezallier d'Argenville, ''L'histoire naturelle éclaircie dans deux de ses parties principales, la lithologie et la conchyliologie, dont l'une traite des pierres et l'autre des coquillages..., 1742 ; Enumerationis fossilium, quae in omnibus Galliae provinciis reperiuntur, tentamina, 1751 ; L'histoire naturelle eclaircie dans une de ses parties principales, 1755, p. 407. ; Essai sur l'histoire naturelle des fossiles qui se trouvent dans toutes les provinces de France
Jules Desnoyers, Observations sur un ensemble de dépôts marins plus récents que les terrains tertiaires du bassin de la Seine, et constituant une formation géologique distincte, Annales des Sciences naturelles. .
Jules Desnoyers, Notice sur les terrains tertiaires du Nord-Ouest de la France, autres que la formation des faluns de la Loire, Bulletin de la Société géologique de France. 1re série, t. II, p. 414. .
Description géologique du département d'Ille-et-Vilaine, Annales des Mines, 1835, série 3, volume 8. [18].
Jean-Baptiste Payer, Études géologiques et botaniques sur les terrains tertiaires des environs de Rennes, 1841.
Édouard Placide Duchassaing de Fontbressin, Considérations générales sur les faluns, description des terrains tertiaires de la Bretagne et des principaux fossiles qui s'y trouvent (impr. de Lacour et Maistrasse, Paris), Thèse de 1843, p. 14).
Marie Rouault, Note sur les Vertébrés fossiles des terrains sédimentaires de l'ouest de la France, Comptes rendus, Académie des sciences, 1858, p. 100. [19]
Jacques-Raoul Tournouër, Sur les lambeaux de terrain tertiaire des environs de Rennes et de Dinan, en Bretagne, et particulièrement sur la présence de l’étage des sables de Fontainebleau aux environs de Rennes, Raoul Tournouër, imprimerie de E. Blot, 1868, [présentation en ligne]
Paul Lebesconte, Note sur les fossiles dans les faluns de la Bretagne, 1870, Bulletin de la Société Géologique de France, 2° série, t. XXVII, p. 702 ().
Jacques-Raoul Tournouër, Sur quelques coquilles oligocènes des environs de Rennes, 1872, Bulletin de la Société Géologique de France, 2° série, t. XXIX, p. 481 ().
Henri Émile Sauvage, Note sur le genre Nummoplatus et sur les espèces de ce genre trouvées dans les terrains tertiaires de la France, Bulletin de la Société géologique de France, 3e série, t. III, p. 613, pl. xxn-xxm ; 1875.
Jacques-Raoul Tournouër, Étude sur les fossiles de l'étage tongrien des environs de Rennes, Bulletin de la Société Géologique de France, 2e série, t. XXV, p. 367 et 389. [20]
Paul Lebesconte, Bulletin de la Société Géologique de France, 3e série, t. VII, p. 451.
Yves Bazin de Jessey, Sur les Echnides du Miocène moyen de la Bretagne, Bulletin de la Société Géologique de France, 3e série, t. XII, p. 34-45, pl. 1-3., 1883 [21]
Paul Lebesconte, Bulletin de la Société scientifique et médicale de l'Ouest , 1892, p. 280.
Jean Seunes, Compte rendu d'une Excursion géologique entre Rennes et Saint-Grégoire, Bulletin de la Société scientifique et médicale de l'Ouest, 1893, p. 93-94.
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Jean Roger, Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe, thèse, mémoire de la Société Géologique de France, 1939.
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Maurice Leriche, Les Poissons néogènes de la Bretagne, de l'Anjou et de la Touraine, Mémoires de la Société géologique de France. Nouvelle série. Mémoire no 81. Paris, Société géologique de France, 1957. Revu et complété par Jeanne Signeux, avant-propos de Georges Lecointre, Société géologique de France, 1957 (posthume)
Suzanne Durand, Le tertiaire de Bretagne : étude stratigraphique, sédimentologique et tectonique, Collection : Mémoires de la Société géologique et minéralogique de Bretagne ; 12 , 1960. [22]
C. Lecuyer, P. Grandjean, F. Paris, M. Robardet, and D. Robineau. 1996. Deciphering "temperature" and "salinity" from biogenic phosphates: the 6180 of coexisting fishes and mammals of the Middle Miocene sea of western France. Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology 126(1):61-74 [23][24]
TRAUTMANN F., PARIS F. (2000) – Carte géol. France (1/50 000), feuille Rennes (317). Orléans : BRGM. Notice explicative par TRAUTMANN F., PARIS F., CARN A.(2000), 85 p. (ISBN2-7159-1317-6)
TRAUTMANN F., PARIS F., CARN A. (1999) – Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000), feuille Rennes (317). Orléans : BRGM, 85 p. Carte géologique par TRAUTMANN F., PARIS F. (2000 [25] (ISBN2-7159-1317-6)
J.A. Barrat, R.N. Taylor, J.P. Andre, R.W. Nesbitt, Ch. Lecuyer, Strontium isotopes in biogenic phosphates from a a neogene marineformation: implications for palaeoseawater studies, Chemical Geology 168 2000 325–332 [26]
Ortwin Schultz & David R. Belwood, Trigonodon oweni and Asima jugleri are different parts of the same species Trigonodon jugleri, a Chiseltooth Wrasse from the Lower and Middle Miocene in Central Europe (Osteichthyes, Labridae, Trigonodontinae), 2004. [27]
↑Bulletin de la Société scientifique et médicale de l'Ouest, 1893.
↑À partir des rapports isotopiques de l'oxygène contenu dans les os des siréniens. [3]
↑Terrains tertiaires de la France occidentale (Thèse), 1880.
↑Lieu-dit Les Fosses, exploitation de La Dertèche (ou Dretèche), entre La Noé et le Vivier Louis.
↑Conchyliologie du Miocène moyen du Bassin de la Loire. Première partie : Description des gisements. Mémoire de la Société Géologique de France, t. X, no 27, fasc. 2-3.
↑Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, I, p. 7.
↑Catalogue du Musée archéologique de Rennes, 1909, p. 80.
↑Il s'agit de Pierre Riaud, sieur de la Moulneraye, époux de Marie Le Gonidec, qui possédait en 1582 du chef de sa femme, le manoir de Galisson, en Montgermont.
↑Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne, 1925.
↑Istricus, Crapaudine, Astacus, Serpe de Saturne, Dent armorique.
↑L'histoire naturelle eclaircie dans une de ses parties principales, 1755, p. 407. L'Histoire naturelle éclaircie dans une de ses parties principales, l'oryctologie, qui traite des terres, des pierres, des métaux, des minéraux et autres fossiles (1755). Les pages 387 à 532 constituent un chapitre titré Essai sur l'histoire naturelle des fossiles qui se trouvent dans toutes les provinces de France, qui constitue la traduction corrigée et augmentée du catalogue qu'il avait publié en latin en 1751 sous le titre Enumerationis fossilium, quae in omnibus Galliae provinciis reperiuntur, tentamina.
↑Enumerationis fossilium, quae in omnibus Galliae provinciis reperiuntur, tentamina, 1751, p. 22. [6]
↑Mémoires du muséum d'Histoire naturelle, t. XV, p. 49. 1855. Ce mémoire renferme la première carte géologique que l'on ait dressée de la Bretagne. On y voit figurés sous une même couleur désignant les calcaires secondaires et tertiaires, le bassin du Cotentin, et les gisements tertiaires de la Chausserie et de Saint-Grégoire, près Rennes (Ille-et-Vilaine), de Bergon et de Cambon dans la Loire-Inférieure.
↑Bulletin de la Société géologique de France. 1re série, t. V. Résumé des progrès, p. 268. 1834.
↑In the ancient quarries of St. Gregoire, to which he was conducted by M. Pontallier, he found corals and casts of shells of Touraine species; also a large Spatangus, a claw of a crab, and teeth of sharks, imbedded in soft and hard limestones similar to those near Dinan. [8]
↑Préparateur d'histoire naturelle à la Faculté des sciences de Rennes.
↑(Considérations générales sur les faluns, description des terrains tertiaires de la Bretagne et des principaux fossiles qui s'y trouvent (impr. de Lacour et Maistrasse, Paris), Thèse, page 14).
↑*Sur les lambeaux de terrain tertiaire des environs de Rennes et de Dinan, en Bretagne, et particulièrement sur la présence de l’étage des sables de Fontainebleau aux environs de Rennes, Raoul Tournouër, imprimerie de E. Blot, 1868, [présentation en ligne] ; Bulletin de la Société géologique de France, 1868, 1re série, t, XXV, p. 380.
↑Les Cyclolines se seraient donc propagées dans ce petit bassin jusque dans l'époque miocène moyenne, fait intéressant., Bulletin de la Société géologique de France [2e série, tome 25], p. 391.
↑Le Docteur Ch. Picquenard présente trois valves gauches d'un Pecten trouvé par lui à Saint-Grégoire et se rapportant au groupe du P. Beudanti. Ces valves sont nettement caractérisées par une ondulation au niveau de la partie moyenne de chacune des côtes et, parfois, par une autre ondulation au niveau de l'union du quart supérieur avec le tiers moyen, déterminant ainsi une ou deux aires planes qui ne se retrouvent chez aucune autre espèce de nos faluns. Il s'agit là d'un type prochement apparenté au Pecten Ziziniae Blankenhorn du Burdigalien d'Égypte, figuré par MM. Ch. Depéret et F. Roman sur la planche VI de la Monographie des Pectinidés néogènes de l'Europe et des réglions voisines, sous les nos 4 et 5. Il est entendu que cette curieuse forme sera soumise à l'examen de notre savant collègue, M. Fr. Roman. in Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne, 1925, p. 38.
↑Fundamentals of Mid-Tertiary Stratigraphical Correlation, 2011.
↑Il présente une double pile composée de 13 fines lamelles d'émail (longueur=13,5 mm ; largeur = 10,5 mm). Le fossile possède une forme générale trapézoïdale. Les lamelles sont très serrées et planes. Le cément est fin et bien marqué. Le fossile est comparable à ceux provenant du site de La Montagna della Maiella
↑L'identification de Rouault reste pour Henri Émile Sauvage douteuse. Pour lui, les dents provenant des terrains miocènes, et rapportées au genre Sphœrodus, sont des dents de
Sparoïdes, de Chrysophrys, vraisemblablement.
↑ a et bBryozoan Studies 2004: Proceedings of the 13th International Bryozoology.
↑Canu F. & Lecointre G., 1927 - Les Bryozoaires Cheilostomes des faluns de Touraine et d'Anjou. Mémoire de la Société Géologique de France, t. 3, n°4, p. 19-50
↑Buge (E.), 1957 - Les Bryozoaires du Néogène de l'Ouest de la France et leur signification stratigraphique et paléobiologique. Mémoires du Muséum National d'Histoire Naturelle, sér. C, t. 6, p. 1-436
↑ ab et cMaurice Cossmann, 1919 - Monographie illustré des mollusques oligocèniques des environs de Rennes. Journal de Conchyliologie, t. 64, vol. 3, p. 133-199