Né en 1975, Fabrice Grenard est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et agrégé d'histoire. Il a été chargé de conférences à compter de 2003 à l'I.E.P. de Paris.
Domaines d'étude
Il a abordé les sujets suivants :
la « drôle de guerre », dans son ouvrage La Drôle de guerre. L'entrée en guerre des Français, où il « écorne l'image d’un pays avachi et d’une armée défaitiste »[1],[2],
Polémique liée aux accords de Munich et à l’émission DébatDoc de La Chaine Parlementaire
La pertinence de cette section est remise en cause. Considérez son contenu avec précaution. Améliorez-le ou discutez-en, sachant que la pertinence encyclopédique d'une information se démontre essentiellement par des sources secondaires indépendantes et de qualité qui ont analysé la question. (février 2023) Motif avancé : buzz à trois balles concernant une erreur commise à l’oral et commentée par un seul article journalistique. Intérêt encyclopédique nul
Le 6 juin 2022, sur La Chaîne parlementaire (LCP), l'émission DébatDoc diffuse un documentaire sur les collaborateurs venus de la gauche tels Jacques Doriot ou Marcel Déat[9].
Invité en plateau, Fabrice Grenard commente l’esprit munichois qui dominait alors la France, et affirme que « tout le monde a été quasiment munichois, en dehors de trois ou quatre députés qui votent contre », semblant ignorer que les 73 députés communistes de l'Assemblée avaient voté unanimement contre les accords de Munich[10].
Sur le site Arrêt sur image, Daniel Schneidermann a enquêté auprès de Fabrice Grenard et de la direction de LCP sur un propos semblant relever d’une erreur historique très grossière ou d'une révision de l’histoire, et parle d’un « crash historique sur LCP »[11]. Selon le journaliste, le directeur de la chaine, Bernard Delais et le journaliste en charge de l’émission, Jean-Pierre Gratien disent s’être appuyés sur l’autorité en plateau de Fabrice Grenard, Olivier Dard et Alya Aglan pour diffuser cette contre-vérité parlementaire sur l’antenne de la chaine de l’Assemblée nationale. Ultérieurement, Fabrice Grenard a rectifié son erreur sur le site Arrêt sur image en précisant « bien entendu, je savais que les communistes avaient voté contre Munich, je l'ai même écrit »[11].
Publications
Ouvrages personnels
Histoire économique et sociale de la France (fin XIXe – XXe siècles), Ellipses, 2004
La France du marché noir (1940-1949), Payot, 2008.
Maquis Noirs et faux maquis, 1943-1947, Vendémiaire, 2011.
Les scandales du ravitaillement. Détournements, corruption, affaires étouffées en France, de l’Occupation à la guerre froide, Paris (Éditions Payot & Rivages) 2012, 294 pp. (ISBN978-2-228-90733-0).
Une légende du Maquis, Georges Gingouin, du mythe à l’histoire, Vendémiaire, 2014.
Tulle, Enquête sur un massacre , Tallandier,
avec Florent Le Bot et Cédric Perrin, Histoire économique de Vichy. L'État, les hommes, les entreprises, Perrin, 2017.
La traque des résistants, Tallandier, 2019.
Les Maquisards. Combattre dans la France occupée, Vendémiaire, 2020.
Le choix de la résistance, Histoires d'hommes et de femmes (1940-1944), PUF, 2021[12].
Ils ont pris le maquis, Tallandier / Ministère des Armées, 2022[13].
Jean Moulin. Le héros oublié, Plon, 2023 (ISBN2259316743)
Ouvrages collectifs
Il a aussi contribué à plusieurs ouvrages collectifs sur le thème de la Seconde Guerre mondiale.
Atlas de la France dans la Seconde Guerre mondiale, Fayard, 2010
Dictionnaire historique de la France libre, Robert Laffont, 2010