« It is with humility really unassumed—it is with a sentiment even of awe—that I pen the opening sentence of this work: for of all conceivable subjects I approach the reader with the most solemn—the most comprehensive—the most difficult—the most august.… »
Explicit
« …In the meantime bear in mind that all is Life—Life—Life within Life—the less within the greater, and all within the Spirit Divine. »
Dernière œuvre d'importance publiée du vivant de Poe, Eureka, sous-titré « poème en prose, essai sur l’univers matériel et spirituel »[1], est écrit en 1848[2].
L'édition originale est dédiée à Alexander von Humboldt[3]. En français, le texte est traduit par Charles Baudelaire et publié d'octobre 1859 à janvier 1860 dans la Revue internationale (Genève)[3].
Considérée par Paul Valéry comme une véritable épopée du savoir[4], Eureka ambitionne d’expliquer « l’univers physique, métaphysique et mathématique, matériel et spirituel », et constitue une cosmogonie présentée de façon poétique sous la forme d'un essai[5].
Analyse
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Postérité
Poe exprime dans son texte l'hypothèse d'une unité parfaite de l'univers[4] et expose plusieurs idées visionnaires[6]. L'astrophysicien Jean-Pierre Luminet relève ainsi[1] :
De façon intuitive[7], Poe livre par exemple dans l’œuvre une réponse au paradoxe d'Olbers[8],[9] : « La seule manière de rendre compte des vides que trouvent nos télescopes dans d'innombrables directions est de supposer cet arrière-plan invisible placé à une distance si prodigieuse qu'aucun rayon n'ait jamais pu parvenir jusqu'à nous. »
Claude Richard (éd.), Edgar Allan Poe : Contes - Essais - Poèmes, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (ISBN2-221-04937-3).
(en) Alberto Cappi, « Edgar Allan Poe's Physical Cosmology », Quarterly Journal of the Royal Astronomical Society, Royal Astronomical Society, no 35, , p. 177-192 (lire en ligne).
(en) Alberto Cappi, « The Cosmology of Edgar Allan Poe », IAU Symposium, Union astronomique internationale, no 260, , p. 315-320 (lire en ligne).
Henri Justin, « L’imagination des savoirs dans l’Eurêka de Poe », Revue française d'études américaines, no 71, , p. 31-43 (lire en ligne).