La présence d'essaims de dykes mafiques dans les terrains archéens et paléoprotérozoïques est fréquemment évoquée comme une indication de l'activité d'un panache mantellique associée à des températures potentielles anormalement élevées du manteau.
Les essaims de digues peuvent s'étendre sur 400 km en largeur et en longueur. Le plus grand essaim de dykes connu sur Terre est celui de Mackenzie dans la moitié ouest du Bouclier canadien au Canada, qui s'étend sur plus de 500 km de large et 3 000 km de long[2].
Environ 25 essaims de digues géantes sont répertoriés sur Terre. La géométrie primaire de la plupart de ces essaims de dykes géants demeure mal comprise en raison de leur ancienneté et des modifications consécutives à l'activité tectonique.
Il est notable que des essaims de digues ont également été trouvés sur Vénus et Mars[3],[4].
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Dyke swarm » (voir la liste des auteurs).
Note
↑Dyke est l'orthographe britannique et dike l'orthographe américaine. C'est aussi connu sous le nom de filon et de digues (dans le sens géomorphologique) en français.
Références
↑(en) Agust Gudmundsson, « Emplacement and arrest of sheets and dykes in central volcanoes », Journal of Volcanology and Geothermal Research, vol. 116, nos 3-4, , p. 279 (ISSN0377-0273, lire en ligne, consulté le )
↑(en) « Mackenzie dike swarm », dans Encyclopedia Britannica (lire en ligne)
↑(en) Gerald A. Galgana, Eric B. Grosfils et Patrick J. McGovern, « Radial dike formation on Venus: Insights from models of uplift, flexure and magmatism », Icarus, vol. 225, no 1, , p. 538–547 (DOI10.1016/j.icarus.2013.04.020, Bibcode2013Icar..225..538G)
↑(en) M. A. Winslow, « Clastic dike swarms and the structural evolution of the foreland fold and thrust belt of the southern Andes », GSA Bulletin, vol. 94, no 9, , p. 1073–1080 (DOI10.1130/0016-7606(1983)94<1073:CDSATS>2.0.CO;2)
↑(en) Oumarou Faarouk Nkouandou, Jacques-Marie Bardintzeff, Oumar Mahamat et Aminatou Fagny Mefire, « The dolerite dyke swarm of Mongo, Guéra Massif (Chad, Central Africa): Geological setting, petrography and geochemistry », Open Geosciences, vol. 9, no 1, , p. 138–150 (ISSN2391-5447, DOI10.1515/geo-2017-0012, Bibcode2017OGeo....9...12N)
↑(en) Victor Puchkov, Richard E. Ernst, Michael A. Hamilton et Ulf Söderlund, « A Devonian > 2000 km-long dolerite dyke swarm-belt and associated basalts along the Urals-Novozemelian fold-belt: part of an East-European (Baltica) LIP tracing the Tuzo Superswell », GFF, vol. 138, , p. 6–16 (DOI10.1080/11035897.2015.1118406)
↑(en) E. E. Larson et D. W. Strangway, « Magnetization of the Spanish Peaks Dike Swarm, Colorado, and Shiprock Dike, New Mexico », Journal of Geophysical Research, vol. 74, no 6, , p. 1505–1514 (DOI10.1029/JB074i006p01505, Bibcode1969JGR....74.1505L)
↑(en) Pablo Nuñez Demarco, Henri Masquelin, Claudia Prezzi et Tahar Aïfa, « Aeromagnetic patterns in Southern Uruguay: Precambrian-Mesozoic dyke swarms and Mesozoic rifting structural and tectonic evolution », Tectonophysics, vol. 789, , p. 228373 (ISSN0040-1951, DOI10.1016/j.tecto.2020.228373, lire en ligne, consulté le )