Ernest Jean Aimé

Ernest Jean Aimé
Biographie
Naissance
Décès
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Nécropole nationale de Dugny-sur-Meuse (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Formation
Activités
Militaire, enfant de troupeVoir et modifier les données sur Wikidata
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Grade militaire
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Ernest Jean Aimé, né le à Paris et mort pour la France le à Fleury-devant-Douaumont, est un officier général français.

C'est l'un des 42 généraux français morts au combat durant la Première Guerre mondiale.

Biographie

Né dans le 12e arrondissement de Paris dans la Seine, il est le fils de Jean Aimé et de Florine Désirée Flamécourt[2].

Ernest Jean Aimé est enfant de troupe depuis le au 8e bataillon de chasseurs à pied. Il y devient soldat le à l'âge de 18 ans. Il fait campagne en Afrique en 1877. Sergent-major, il se rengage pour cinq ans le . Reçu au concours d'entrée, il intègre l'École militaire d'infanterie à Saint-Maixent-l'École en 1883 (promotion du Tonkin)[3]. En 1884, il en sort 107e sur 442 élèves et intègre le 28e bataillon de chasseurs à pied (BCP) en qualité de sous-lieutenant. Il est promu lieutenant le au 19e BCP à Troyes. Dans ce même régiment, il est passe au grade de capitaine le . En 1904, il est nommé chef de bataillon au 76e régiment d'infanterie, puis au 1er BCP à Troyes. De 1909 à 1910, il est lieutenant-colonel au 3e régiment de zouaves à Sathonay-Camp. De à , il commande l'École militaire d'infanterie de Saint-Maixent-l'École. En 1913, il est promu colonel et prend le commandement du 79e régiment d'infanterie à Nancy.

Première Guerre mondiale

Le , le colonel Aimé est mobilisé à la tête de son régiment.

Depuis Nancy, le régiment intègre la 11e division d'infanterie (DI) et est engagé dans la bataille de Morhange et du Grand-Couronné puis, du 25 septembre 1914 au 20 octobre 1914, dans la bataille de Picardie. Le , Aimé est promu général de brigade, commandant la 21e brigade d'infanterie. Il prend le commandement de la 67e division d'infanterie, le [4].

Officier de la Légion d'honneur en 1915, il est promu commandeur le [5] et cité à l'ordre de l'armée :

« Chef admirable d'une division superbe. A donné à cette division une valeur et une ténacité exceptionnelle. A fait passer dans l'âme de sa troupe toute sa foi dans le succès par la volonté de vaincre. »

Le général Aimé est tué le (à 57 ans) en se rendant à la batterie est du fort de Souville à Fleury-devant-Douaumont[6].

Il est cité, à titre posthume, à l'ordre de l'armée :

« Officier Général de la plus haute valeur militaire et morale. Tué glorieusement sur le champ de bataille alors qu'il allait sur la ligne de feu reconnaître le terrain de combat et soutenir le moral de ses troupes qui étaient sur le point de donner l'assaut. »

— 

Reconnu « mort pour la France »[7], il est inhumé à la nécropole nationale de Dugny-sur-Meuse[8] parmi 1 836 soldats français tués dans les combats de Verdun[9].

Décorations

Postérité

En 1919, l'Infanteriekaserne à Haguenau est rebaptisé en l'honneur du général Aimé[10]. Quartier Aimé, puis Caserne Aimé, elle a accueilli le 29e Bataillon de chasseurs à pied de 1922 à 1929, puis le 23e Régiment d'infanterie de 1929 à 1939. Elle a été en grande partie rasée en 1981 pour laisser la place à des immeubles résidentiels et des commerces. Les bâtiments conservés abritent notamment le lycée professionnel André Siegfried. Dans les années 1990-2000, la petite partie conservée au domaine militaire accueillait le Bureau de garnison et des logements pour cadres célibataires des 12e et 32e Régiment d'artillerie ainsi que du 54e Régiment de transmissions.

Son nom est inscrit au monument des Généraux morts au Champ d'Honneur 1914-1918 de l'église Saint-Louis à l'Hôtel des Invalides de Paris[11].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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