Officier de la Légion d'honneur en 1915, il est promu commandeur le [5] et cité à l'ordre de l'armée :
« Chef admirable d'une division superbe. A donné à cette division une valeur et une ténacité exceptionnelle. A fait passer dans l'âme de sa troupe toute sa foi dans le succès par la volonté de vaincre. »
Le général Aimé est tué le (à 57 ans) en se rendant à la batterie est du fort de Souville à Fleury-devant-Douaumont[6].
Il est cité, à titre posthume, à l'ordre de l'armée :
« Officier Général de la plus haute valeur militaire et morale. Tué glorieusement sur le champ de bataille alors qu'il allait sur la ligne de feu reconnaître le terrain de combat et soutenir le moral de ses troupes qui étaient sur le point de donner l'assaut. »
En 1919, l'Infanteriekaserne à Haguenau est rebaptisé en l'honneur du général Aimé[10]. Quartier Aimé, puis Caserne Aimé, elle a accueilli le 29e Bataillon de chasseurs à pied de 1922 à 1929, puis le 23e Régiment d'infanterie de 1929 à 1939. Elle a été en grande partie rasée en 1981 pour laisser la place à des immeubles résidentiels et des commerces. Les bâtiments conservés abritent notamment le lycée professionnel André Siegfried. Dans les années 1990-2000, la petite partie conservée au domaine militaire accueillait le Bureau de garnison et des logements pour cadres célibataires des 12e et 32e Régiment d'artillerie ainsi que du 54e Régiment de transmissions.
Gérard Géhin et Jean-Pierre Lucas, Dictionnaire des généraux et amiraux français de la Grande guerre, 1914-1918, vol. A-K, t. 1, Paris, Archives & culture, , 519 p. (ISBN978-2-350-77058-1, BNF41310488).