Cet article est une ébauche concernant l’environnement et l’Irlande.
L'environnement en Irlande est l'environnement (ensemble des éléments - biotiques ou abiotiques - qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) du pays Irlande, pays d'Europe.
L'Irlande est une grande île. Le climat est de type océanique.
Le territoire est constitué de zones de bocage avec des haies importantes, d'espaces de cultures ouverts ou fermés par des murets, de landes.
La forêt occupe une part peu importante des espaces. En raison de la stagnation des eaux, de la faible variation saisonnière des températures et de la violence des vents dans l'Ouest, les conditions sont peu favorables à la croissance des arbres, ce qui fait de l'Irlande le pays le moins boisé d'Europe. La priorité a également longtemps été donnée à l'agriculture sur la sylviculture. Ainsi, les forêts indigènes ont été coupées au fil des siècles depuis la fin du Moyen-Âge. La couverture forestière, réduite à 1 % au début du XXème siècle, est remontée en superficie ces dernières décennies, jusqu'à (11 % en 2017.
Les milieux sont propices au développement de plantes basses et spongieuses comme la sphaigne, la linaigrette et la molinie, qui se décomposent en une tourbe acide dont l'épaisseur peut aller jusqu'à plus de 10 m
Un certain nombre d'espèces d'oiseaux, insectes, mammifères (dont marins), crustacés, poissons, invertébrés sont répertoriés.
La population de Courlis cendré a chuté de 96 % en 30 ans : le nombre de couples d'oiseaux est passé de 12 000 dans les années 1980 à 138 en 2017[1].
Le National Parks and Wildlife Service, un organisme dépendant du Department of Arts, Heritage, Regional, Rural and Gaeltacht Affairs, gère plusieurs aires protégées[2], dont six parcs nationaux : Ballycroy, Burren, Connemara, Glenveagh, Killarney et Wicklow[3].
Le réseau Natura 2000 rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l'Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelles qu'ils contiennent.
En décembre 2018, l'Irlande comptait 604 sites dont :
La superficie totale est de 19 486 km2, ce qui représente 13,1 % de la surface terrestre et marine du territoire de l'Irlande[4].
7 % de la récolte d'orge de l'Irlande va à la production de Guinness.
Les forêts indigènes ont été coupées au fil des siècles depuis la fin du Moyen-Âge. La couverture forestière, réduite à 1 % au début du XXe siècle, est remontée en superficie ces dernières décennies, jusqu'à (11 % en 2017. Depuis 1986, une politique de reboisement a été mise en place, avec des aides incitatives de l’État et de l'ex-CEE (Union Européenne). Cette croissance devrait se poursuivre vu les objectifs nationaux de plantation.
L'Irlande possède de nombreux ports sur toute sa côte, le plus important étant le port de Dublin[5].
L'Irlande possède cinq aéroports internationaux majeurs : Dublin (24 962 518 passagers en 2015), Cork (2 065 678 passagers), Shannon (1 680 272 passagers), Knock-Irlande Ouest (684 671 passagers) et Kerry (303 039 passagers)[6].
Depuis 2004, un réseau de tramway, le Luas, est disponible à Dublin.
En 2023, l'Irlande est le pays d'Europe où l'électricité est la plus chère, en raison d'un manque de taxe sur les bénéfices des entreprises fournisseuses d'énergie[7].
Le taux d'urbanisation est de 60 %, ce qui nettement inférieur à la moyenne de l'Union européenne. Le pays a connu un phénomène de périurbanisation, par exemple autour de Dublin, la capitale.
En 2019, à la suite du Royaume-Uni, la république d'Irlande déclare l'urgence pour le climat et la biodiversité[8]. L'objectif est d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Il est prévu la plantation de 440 millions d’arbres en 20 ans, de 2020 à 2040[9].
En 2015, l'organisation Global Footprint Network (GFN) indique que l'Irlande a un déficit en biocapacité. Les réserves en bois sont faibles, et le bilan carbone est négatif avec une empreinte carbone cinq fois supérieure à la capacité forestière d’absorption[10].
En 2014, L'Irlande est classée 11e pays le plus performant en matière d'économie verte[11].
Le jour du dépassement (date de l’année, calculée par l'ONG américaine Global Footprint Network, à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an) du pays[Note 1] est le 27 avril[12]. L'Irlande est l'un des pays dont la consommation dépasse le plus les capacités de la planète.