Il fait ses études à Aix-en-Provence, avant de voyager quelques années en Italie. Il s'établit ensuite à Paris, où il fréquente la plupart des cercles littéraires et participe à des revues. Profondément idéaliste, fermement convaincu de son génie, il ne supporte guère la critique. Il fonde en janvier 1890 la revue Le Saint-Graal, qu'il rédigera seul jusqu'à sa mort. Il publie plusieurs recueils de poésie. La Souffrance des eaux est couronnée par l'Académie française en 1899. Atteint de tuberculose, il se rend en 1896 à Puget-Théniers où il rencontre Eugénie Toesca. Il l'épouse en 1897 et ils s'établissent à Cannes où ils auront trois enfants. Il meurt dans le dénuement en 1900, à l'âge de vingt-huit ans.
André Gide est l'un de ses défenseurs et préface le recueil complet, posthume, de ses œuvres ; il consacre quatorze pages de son Anthologie de la poésie française (1949) à une douzaine de ses poèmes, dont le plus long était La Fontaine des Muses.
Son fils, Emmanuel Signoret fils, fut également poète.
Œuvres
Le Livre de l’amitié, poèmes en vers et en prose (1891) Gallica
Poésies complètes — Vers Dorés — Daphné — La Souffrance des eaux — Douze poèmes — Tombeau dressé à Stéphane Mallarmé — Le premier livre des élégies, préface par André Gide (Mercure de France, 1908).
Références
↑Cannes : Emmanuel-Signoret,
le poète malheureux, Nice matin, lundi 17 juillet 2017