En 1706, il passe au service de l'empereurJoseph Ier qui le fait lieutenant général de sa cavalerie à Naples. Cela déplut à Louis XIV qui lui fit un procès pour désertion et le fait pendre en effigie. En 1709, il découvre par hasard les ruines de la ville antique d'Herculanum, non loin de Naples.
En août 1719, il revient en France, où il est réhabilité et rétabli dans ses possessions françaises.
Il épouse en premières noces à Naples le Marie Thérèse de Stramboni (morte en 1745), issue d'une famille napolitaine, fille de Jean Vincent de Stramboni, duc de Salza.
Après leur mariage, tous deux résident principalement en Lorraine, à Gondreville, dont le duc Léopold de Lorraine leur concède l'usage de la seigneurie et du château[1].
Ils y fondent un hôpital tenu par des Frères de la Charité, et s'y construisent une demeure.
Veuf, il se remarie, par contrat passé au château de Vienne le Châtel le , avec Innocente Catherine de Rougé du Plessis-Bellière (1707-1794) baronne de Vienne le Châtel et de Rostrenen, fille de Jean Gilles de Rougé, marquis du Plessis-Bellière, et de Florimonde Renée de Lantivy, baronne de Rostrenen. Elle était veuve en premières noces de Jean Sébastien de Kerhoënt, marquis de Coëtenfao[2].
Georges Poull, La Maison ducale de Lorraine, devenue la Maison Impériale et Royale d'Autriche, de Hongrie et de Bohème, 1991, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, p. 441. (ISBN2-86480-517-0)
Christophe Levantal, Ducs et Pairs et Duchés-Pairies laïques à l'époque moderne (1519-1790), 1996, Paris, Maisonneuve & Larose, p. 577. (ISBN2-7068-1219-2)
↑Christophe Levantal, ducs et pairs et duchés-pairies laïques à l'époque moderne (1519-1790), Paris, Maisonneuve et Larose, , XXVI+1218 (ISBN2-7068-1219-2), p. 577