La zone est urbanisée à partir de 1955 pour reloger les ruraux chassés par les spoliations coloniales et la crise des années 1930 puis pour loger les fonctionnaires après l'indépendance en 1956, conduisant les premiers à acquérir dans les années 1960 des logements sommaires et souvent construits illégalement[3].
Marginalisée sur le plan économique, la délégation voit se développer un trafic de cannabis dans les années 1980[3].
En 2004, El Kabaria compte 81 261 habitants dont 41 067 hommes et 40 194 femmes répartis dans 18 405 ménages et 20 040 logements[1].
En 2020, ceci représente près de 10 % de la population de Tunis[3].
Culture
En 2020, la délégation ne compte ni maison des jeunes ni centre culturel[3].
L'association Génération antimarginalisation fondée en 2013 organise toutefois du soutien scolaire et des activités culturelles, des formations et des cours d'autodéfense[3].