Ekkehard est l'auteur d'un récit de la première croisade intitulé Hierosolymita dans lequel il explique notamment que les échecs de l'expédition sont dus à l'insuffisante moralité des croisés. Il vient également actualiser et compléter la Chronique universelle (Chronicon universale) de Frutolf de Michelsberg († 1103). En 1844, les historiens allemands Georg Heinrich Pertz et Georg Waitz établiront que la partie de cette chronique allant jusqu'à la mort de l'empereur Henri V le était l'œuvre d'Ekkerhard. Sa contribution fut alors un temps surévaluée jusqu'à ce que Harry Bresslau découvre en 1895 à la bibliothèque d'Iéna le manuscrit autographe de Frutolf, montrant qu'Ekkehard avait utilisé le travail de ce dernier jusqu'à l'an 1101.
Selon la nécrologie, il est décédé le . On suppose qu'il meurt peu après 1125, lorsque sa chronique s'interrompt, vraisemblablement entre 1126 et 1130[3].
↑Claude Thomasset, Michel Zink, Apogée et déclin, volume 8 de Cultures et civilisations médiévales, Presses Paris Sorbonne, 1993, page 76. (ISBN2840500086)