Avant, pendant et après la guerre, Dietrichstein est rédacteur et feuilletoniste pour des quotidiens et des hebdomadaires, notamment le Neues Wiener Journal. Il fait par exemple le portrait, le , du secrétaire du Parti communiste d'Autriche, Egon Erwin Kisch. Le , il fait une longue interview ce Thomas Mann.
Dietrichstein est un habitué du Café Museum et du Café Central, d'importants lieux de la vie intellectuelle à Vienne. Il mène une vie dissolue et porte souvent des vêtements abîmés. Il essaie plusieurs fois de se remettre à flot avec des prêts d'argent à un taux d'intérêt exorbitant. Son ami, l'avocat Hugo Sperber, le défende à plusieurs reprises.
Bruno Kreisky rapporte cette anecdote : Lors d'un interrogatoire, un Feldwebel demande à Egon Dietrichstein : "Prince ou Juif ?" (Il existe une famille noble du nom de Dietrichstein), il répond : "Juif", le militaire conclut : "On ne pourra rien faire pour cela non plus".