Diplômé ingénieur de l'École centrale Paris (Promotion 1857), Edgar-Aimé Seillière a succédé à son père à la tête de l'entreprise. Il a été à son tour conseiller général du canton de Senones1864-1870, succédant à son père à ce mandat après l'intermède de Eugène Charlot (manufacturier). Son frère Frédéric Seillière, dirigeait l'usine de Senones au moment de la guerre de 1870 et faillit être fusillé comme chef de francs-tireurs, le , lors de l'occupation de la ville par les Prussiens[2].
Edgar-Aimé Seillière a épousé Marie Marguerite Thérèse Natalie de Laborde, née en 1844, décédée en 1867 à l’âge de 23 ans et a conservé son nom, qui est devenu "Seillière de Laborde". Lui-même est mort subitement à Paris, le [3]. Ils auront deux enfants, un fils, Ernest Antoine Aimé Léon, dont descend Ernest-Antoine Seillière, et une fille, Thérèse (1867-1937), mariée à Artus de Cossé-Brissac. Resté veuf, Edgar-Aimé épousera la sœur cadette de sa femme, Marguerite Aline Rosalie de Laborde (sans postérité).
Publications
L'admission temporaire des tissus (1869)
Les interpellations économiques (1869)
Au pied du Donon, scène de mœurs vosgiennes (1860)
Références
↑"Ernest-Antoine Seillière - Quand le capitalisme français dit son nom", par Michel J. Cuny et Françoise Petitdemange - 2002 [1]
↑ a et b"Le département de Vosges: description, histoire, statistique" [2]
↑Aimé Seillière, mort à Paris, le 10 octobre 1870, 1871
Nicolas Stoskopf, "Les Seillière, une grande famille ?" In : Les élites régionales, (xviie-xxe siècle) : Construction de soi-même et service de l'autre. Strasbourg : Presses universitaires de Strasbourg, 2002