Elle travaille à l'occasion dans le milieu culturel[1]. Elle expose ses premiers tableaux en 1995[1]. Son style s'éloigne à la fois de l'académisme et de l'avant-garde, s'affirmant telle qu'elle est[1]. Le désir de créer un univers fantastique et merveilleux et de jouer avec les formes domine sa création[1].
Avec Graines de fées, elle devient en 1980 la première acadienne à publier un recueil de poésie[1]. C'est également le premier titre des Éditions Perce-Neige et il lui vaut le prix France-Acadie[1]. Écrit en prose, l'ouvrage est teinté de surréalisme avec une touche d'humour[1]. Elle porte un regard nouveau sur l'Acadie dans une écriture profond mais d'apparence naïve, parfois confuse et difficile à saisir, donnant toutefois un aspect bigarré un vivant à l'œuvre[1]. En 1983, son recueil Sorcière de vent reste dans la même veine[1]. Les Anges en transit (1992) est écrit en prose comme les deux ouvrages précédents mais s'approche plus du journal intime, comme l'est Comme un boxeur dans une cathédrale (1996)[1]. Le Dragon de la dernière heure (1999) comprend des poèmes en vers et des lettres en proses, adressées au personnage Michel[1]. La distance entre Dyane Léger, « personnage de roman » signant les lettres, et la poétesse disparaît dans le cours de l'œuvre[1].
David Lonergan, Paroles d'Acadie : Anthologie de la littérature acadienne (1958-2009), Sudbury, Prise de parole, , 445 p. (ISBN978-2-89423-256-9), p. 181-190