Depuis le début des années 1990, une politique d'urbanisation excessive la transforme progressivement en cité-dortoir. En effet, situé à quelques kilomètres de Fort-de-France et des nombreuses zones d'activités du Lamentin, Ducos accueille chaque année en son sein de nouveaux habitants.
Typologie
Ducos est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine du Robert, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[4] et 129 846 habitants en 2021, dont elle est une ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fort-de-France, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Voies de communication et transports
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Toponymie
Elle tient son nom du ministre de la Marine et des Colonies de Napoléon III Théodore Ducos et s'appelait auparavant Trou-au-chat.
Histoire
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Initialement rattaché à la paroisse du Cul-de-Sac-à-Vache (ancien nom de Rivière-Salée et Les Trois-Îlets), Trou-au-Chat est érigé en paroisse en 1687 puis en commune en 1837. En 1854 le Conseil Municipal jugeant le nom péjoratif, proposa de renommer la commune en lui attribuant le nom du ministre de la Marine et des Colonies de Napoléon III Théodore Ducos. Sollicité, ce dernier, bien qu'approuvant les sentiments motivant cette requête, signifie son refus dans une lettre adressée au gouverneur en date du 31 août 1854. Décédant l'année suivante, le Conseil Municipal soumet une nouvelle demande qui est acceptée par le nouveau ministre. Par décret impérial la commune de Trou-au-Chat devient Ducos. L’arrêt parait dans le moniteur du 6 septembre 1855.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Ducos appartient à l'arrondissement du Marin et vote pour les représentants de l'Assemblée de Martinique. Avant 2015, elle élisait son représentant au conseil général dans le canton de Ducos, entité dont elle était le chef-lieu et unique commune.
L'unique prison de la Martinique et le centre de détention des personnes étrangères y sont situés. En 2007, une extension de 80 places a été effectuée au centre pénitentiaire.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[12],[Note 3].
En 2021, la commune comptait 17 912 habitants[Note 4], en évolution de +0,67 % par rapport à 2015 (Martinique : −5,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune possède le seul barrage hydraulique de la Martinique, celui de Saint-Pierre-Manzo, long de 325 m et ayant une capacité de retenue d'eau de 7,9 millions de m3, achevé en 1980.
La ville de Ducos possède la plus grande zone industrielle du Sud de la Martinique (la zone industrielle de Champigny). Mais aussi le grand centre commercial du Sud de la Martinique (centre commercial de Génipa). Mais il existe aussi d'autre zones industrielles comme la ZI Petite-Cocotte.
De plus le tourisme vert s'y développe grandement grâce à son arrière-pays qui a su garder son caractère authentique et la présence de mangrove où se développent des balades en canoë notamment.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La baie de Génipa ;
Champigny Pays Noyé ;
Le château Aubéry, inscrit au titre des Monuments historiques conformément à l’arrêté préfectoral n° 92-2807 du 31 décembre 1992, labellisé « patrimoine du XXe siècle » le 12 mai 2015 ;
L'habitation Rivière La Manche, ancienne habitation de Jorna ou de Fabrique.
La tombe de Joséphine des Vergers de Sannois (1816-1847), fille de Joseph François des Vergers de Sannois, cousin germain de Joséphine de Beauharnais, et de Louise Henriette Joséphine Eliette de Fabrique Saint-Tours. Elle épouse en 1834 Charles Huyghues Derivry (1806-1875), premier maire du Trou-au-Chat en 1837.
Le barrage de La Manzo ;
Église Notre-Dame-de-la-Nativité (1901), architecte Pierre-Henri Picq, inscription au titre des Monuments historiques par arrêté du 14 décembre 1989[17]. L'église est dédiée à la Nativité de Marie.
Chapelle des Trois-Ave de Baringthon.
Personnalités liées à la commune
Théodore Ducos (1801-1855) : ancien ministre de la Marine et des colonies en l'honneur de qui la ville fut renommée ;
Maurice Louis-Joseph-Dogué (1927-2002) : enseignant et directeur d'école, maire de Ducos de 1971 à 1995, conseiller général de 1973 à 1993 et député socialiste de la Martinique de 1986 à 1993. Il fonde en 1990, le Parti martiniquais socialiste avec Olga Delbois et Ernest Wan-Ajouhu.
Georges Desportes (1921-2016) : écrivain né à Ducos. Romancier, poète et essayiste, Georges Desportes est l'auteur notamment des romans : "Les Marches souveraines", "Sous l'œil fixe du soleil" et "Cette île qui est la nôtre" ;
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.