Cet article est une ébauche concernant les droits de l'homme et la Tchéquie.
Plusieurs organisations internationales et non gouvernementales (par exemple, Amnesty International) ont dénoncé les violations des droits de l'homme en Tchéquie, portant, pour la plupart, sur les droits des personnes âgées, des handicapés et des enfants[1].
Le 14 mai 2001, dans ses recommandations, le comité des Nations unies contre la torture ordonnait aux autorités tchèques de :
Le comité s'est exprimé plus longuement concernant, entre autres :
Les discriminations contre les Roms ou les personnes d'origine rom sont courantes en République tchèque. Ainsi, le 17 janvier 2007, la Cour européenne des droits de l'homme a tenu une audience sur l'affaire D.H et autres C : entre 1996 et 1999, des enfants roms avaient été placés dans des écoles réservées aux enfants atteints de déficience intellectuelle, sur la base de tests contestés par les plaignants[3]. Le commissaire aux droits de l'homme, qui s'était rendu en République tchèque en février 2003, avait conclu que certaines améliorations étaient nécessaires pour lutter contre la discrimination qui touche les tsiganes et recommandé, en particulier, l'instauration d'une loi contre les discriminations. Il a fait part des difficultés pour les Roms d'accéder à une bonne éducation et à sortir du chômage et de l'indigence, et des violences à caractère raciste et xénophobe[4]. Un projet de loi contre les discriminations a été présenté par le gouvernement en décembre 2004, et a été adopté par une courte majorité des députés en décembre 2005, et rejeté par le Sénat en janvier 2006. Le gouvernement a approuvé le « Concept de politique d'intégration des Roms » recommandé par le rapport du commissaire. Les six principaux objectifs du concept sont :
Plusieurs femmes d'origine rom ont été, jusqu'en 2004, stérilisées sans consentement en dépit d'un jugement datant de 1991 ordonnant la fin de ces pratiques. Ainsi, en 2001, la Haute Cour d'Olomouc avait présenté des excuses de la part de l'hôpital où avait été pratiquée une stérilisation forcée sur Helena Ferenčíková, sans toutefois lui octroyer le million de couronnes tchèques qu'elle avait exigées comme réparation du préjudice physique et psychologique subi[5].
Le comité des droits de l'homme a déclaré que les malades mentaux subissaient des traitements inhumains et dégradants.