Howell nait le à Birmingham[1]. Elle grandit à Handsworth et est scolarisée dans un couvent[2]. Ses premières œuvres sont publiées en 1911 mais son père, organiste amateur et chef de chœur, décourage toute publicité[2]. Elle prend des cours particuliers de composition avec Granville Bantock[3] avant de rentrer à la Royal Academy of Music[1],[4] en 1913 à âge de 15 ans[2]. Elle y étudie avec John McEwen pour la composition, avec Gladys Chester pour le violon, avec John Blackwood McEwen et avec Percy Waller et Tobias Matthay pour le piano[1],[2].
La plupart de ses premières œuvres sont pour piano[2].
Elle fait ses débuts de pianiste en mars 1919 lors d'un récital à l'Aeolian Hall où elle joue Five Studies et Humoresque[2].
Howell devient célèbre avec son poème symphoniqueLamia (inspiré du poème deKeats ) que Sir Henry Wood crée lors des Proms le . La pièce a un tel succès que Lamia sera joué cinq fois la même saison[2]. Il dirige de nouveau Lamia lors des saisons des Proms 1921, 1923, 1924, 1926, 1930 et 1940 mais les années suivantes Lamia est négligée, jusqu'à sa renaissance lors de la saison 2010 des Proms[5],[6],[7]. Lors des Proms 2019 Lamia est joué pour son centenaire[8]. Howell dédie Lamia sur sa publication de 1921 à Wood[9].
Parmi d'autres compositions de Howell, Wood a dirigé Koong Shee en 1921, son concerto pour piano en 1923 et 1927 avec la compositrice elle-même au piano et The Rock en 1928. Il devait diriger la première représentation des Three Divertissements en 1940, mais le concert fut annulé à cause du Blitz.
Elle continue à composer mais elle n'atteindra jamais la renommée dans la vie musicale anglaise qui lui avait été prédit dans les années 1920[2]. En 1928, Ethel Smyth se plaignait qu'elle n'apparaisse pas dans la nouvelle édition du Grove's Dictionnary[2].
Three Divertissements, la dernière œuvre orchestrale connue de Howell, n'est créée que lors du festival Elgar de 1950 à Malvern[10].
Elle enseigne au Conservatoire royal de Birmingham(en) de 1950 à 1957. Elle prend sa retraite de la RAM en 1970[2], et après sa retraite, continue à donner des cours privés.
La plupart de la musique qu'elle compose ses dernières années est liturgique[2] : Missa Simplex (1960), A simple Mass for the People (1965) An English Mass for Ampleforth (1967) et A Short English Mass for Congregation (1967).
↑ ab et c(en) Matt Lloyd, « The lost archive of our own Strauss, Dorothy Howell », BusinessLive, (lire en ligne)
↑(en) Roger Wright, « Last Night of the Proms: A night that is so uniquely British stirs hearts throughout the world », The Telegraph, (lire en ligne)
↑(en) George Hall, « Ulster Orchestra/Watkins; BBCCO/Daniel », The Guardian, (lire en ligne)
↑(en) Christopher Morley, « Review: Dorothy Howell’s Lamia, the Ulster Orchestra, at the Royal Albert Hall », BusinessLive, (lire en ligne)
↑ a et bHardy, Lisa, The British Piano Sonata, 1870-1945. The Boydell Press (Woodbridge, UK), p. 52 (2001; (ISBN0-85115-822-6)).
↑B.V., « New Music: Strings », The Musical Times, vol. 67, no 998, , p. 334 (JSTOR912732)
↑F.B., « New Music for Strings », Music & Letters, vol. 7, no 2, , p. 184–186 (JSTOR725875)
↑T.A., « New Music: Pianoforte », The Musical Times, vol. 70, no 1037, , p. 613 (JSTOR917424)
↑Sc.G., « Gramophone Records », Music & Letters, vol. 14, no 2, , p. 197 (JSTOR728943)
Bibliographie
(en) Mike, Celia, « Howell, Dorothy (, eds.). », The Norton/Grove Dictionary of Women Composers, Julie Anne Sadie and Rhian Samuel, , p. 231
(en) Vincent James Byrne, The Life and Works of Dorothy Howell, Department of MusicCollege of Arts and LawUniversity of Birmingham, (lire en ligne)
(en) E. Kuhe, A Girl Musician:Miss Dorothy Howell, Lady's Pictorial,
(en) Sophie Fuller, The Pandora guide to women composers : Britain and the United States 1629- present, , 368 p. (ISBN978-0-0444-0936-6, lire en ligne).