Elle raconte l'histoire de l'amour incestueux entre Giovanni et sa sœur Annabella, qui finit par entraîner leur mort. La manière dont Ford traite de l'inceste sans le condamner en a fait l'une des pièces les plus controversées de la littérature anglaise[1].
Traductions françaises
1856 : Dommage qu'elle soit une putain, dans Théâtre choisi, traduit par Ernest Lafond
1895 : Annabella, traduit et adapté par Maurice Maeterlinck, Paris, P. Ollendorff
1947 : Dommage qu'elle soit une p…, traduit par Georges Pillement, Paris, Guy le Prat
1961 : Dommage qu'elle soit une p…, traduit par Georges Beaume, Paris, Paris-théâtre no 171, 1961
1975 : C'est pitié qu'elle soit une putain, traduit par Christiane Barry, dans L'Avant-scène théâtre no 565, 1975
1995 : C'est pitié qu'elle soit une putain, traduit par Julien Baril, Jamila el Idrissi et Eric Andrieu, Avignon, Compagnie des petits carreaux
1998 : Dommage que ce soit une putain, traduit par Jean-Michel Déprats, Paris, Gallimard, « Folio théâtre » no 51
1999 : Dommage qu'elle soit une putain, adapté par Jérôme Savary, Arles, Actes Sud. Papiers, 1999
2006 : Dommage qu'elle soit une putain, traduit par Marion Bernède et Yves Beaunesne, Besançon, Les Solitaires intempestifs, « Traductions du XXIe siècle »
2009 : Dommage qu'elle soit une putain, traduit par Robert Ellrodt, dans Théâtre élisabéthain, vol. 2, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade » no 556