Djokhar et Tamerlan Tsarnaïev

Djokhar Tsarnaïev
Terroriste islamiste
Image illustrative de l’article Djokhar et Tamerlan Tsarnaïev
Djokhar Tsarnaïev en prison le 10 juillet 2013.
Information
Nom de naissance Джохар Анзо́рович Царнаев
Naissance (31 ans)
à Tokmok (Kirghizistan)
Nationalité Drapeau du Kirghizistan Kirghize
Drapeau des États-Unis Américain (depuis 2012)
Surnom Jahar
Condamnation
Sentence Peine de mort
Actions criminelles Terrorisme
Affaires Attentats du marathon de Boston
Victimes 3 morts et 264 blessés[1]
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Régions Drapeau du Massachusetts Massachusetts
Ville Boston
Arrestation vers 20 h 45 (heure locale)
Avocat Miriam Conrad, David Bruck (en), William Fick, Timothy G. Watkins et Judy Clarke (en)

Tamerlan Tsarnaïev
Terroriste islamiste
Image illustrative de l’article Djokhar et Tamerlan Tsarnaïev
Tamerlan Tsarnaïev le jour de l'attentat.
Information
Nom de naissance Тамерлан Анзо́рович Царнаев
Naissance
à Tugtun (ru) (RSFS de Russie, URSS)
Décès (à 26 ans)
Watertown (Massachusetts, États-Unis)
Cause du décès Tué par son propre complice (roulé dessus)
Nationalité Drapeau de la Russie Russe
Actions criminelles Terrorisme
Affaires Attentats du marathon de Boston
Victimes 3 morts et 264 blessés[1]
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Régions Drapeau du Massachusetts Massachusetts
Ville Boston

Tamerlan Anzorovitch Tsarnaïev (en russe Тамерла́н Анзо́рович Царна́ев), né à Tugtun (ru) dans la RSFS de Russie en URSS le et mort le 19 avril 2013 à Watertown dans le Massachusetts aux États-Unis, et Djokhar Anzorovitch Tsarnaïev, dit « Jahar »[2] (Джоха́р Анзо́рович Царна́ев), né le à Tokmok au Kirghizstan, sont deux frères d'origine tchétchène résidents des États-Unis depuis 2003[3],[4] qui sont soupçonnés puis reconnus coupables d'être les auteurs des attentats de Boston survenus le [5],[6],[7].

Tamerlan est blessé par balle par les forces de police après une course-poursuite avant d'être écrasé en voiture par son frère, trois jours après l'attentat. Djokhar est capturé 24 heures plus tard, formellement inculpé, jugé en mai 2015 et condamné à mort. En 2020, la cour d'appel fédérale de Boston annule la condamnation en raison d'irrégularités constatées lors du procès. Donald Trump, alors président, demande l'intervention de la Cour suprême qui rétablit sa peine de mort le 4 mars 2022-

Contexte familial

Tamerlan est né en Kalmoukie, dans la RSFS de Russie, en URSS, en 1986, et Djokhar est né au Kirghizistan en 1993 de parents musulmans. Leur grand-père paternel Zaindy Tsarnaev est un Tchétchène déporté en 1944 en Asie centrale et mort accidentellement en 1988 en fouillant un tas de ferrailles (l'activité qu'il faisait pour nourrir sa famille)[8]. Leur père Anzor Tsarnaïev est tchétchène et leur mère Zubeidat est avar[9],[10],[11],[12],[13],[14],[15]. Les Tsarnaïev ont également deux filles Amina et Bella. Ils vivaient alors, avec leurs enfants, à Tokmok au Kirghizistan. En 2001, la famille déménage à Makhatchkala, capitale du Daghestan, en Russie. Puis, toute la famille Tsarnaïev immigre en 2002 aux États-Unis. Le père accueille Djokhar aux États-Unis en avril 2002 avec un visa de tourisme de 90 jours, et demande l'asile politique pour lui-même et ses fils par crainte de persécution fondée sur ses liens avec la Tchétchénie, la famille obtient un droit de résidence permanente en mars 2007.

Aux États-Unis, les parents reçoivent l'asile, puis déposent, pour leurs quatre enfants, un statut de « réfugié dérivé ». En mars 2007, la famille reçoit juridiquement le droit à résidence permanente aux États-Unis. Elle s'installe dans le Massachusetts. Tamerlan a vécu à Cambridge pendant dix ans. Il habitait Norfolk Street au moment de sa mort. Djokhar a pour sa part acquis la nationalité américaine le 11 septembre 2012[16]. En 2009, Anzor Tsarnaïev et son épouse retournent en Russie, ne s'estimant plus menacés par le régime tchétchène, ils laissent Djokhar seul, demandant à Tamerlan de veiller sur lui.

Selon les médias, à partir de 2010, Tamerlan Tsarnaïev entre dans un processus de radicalisation islamiste au point notamment d'alerter les services secrets russes qui en informent dès mars 2011 leurs homologues américains, lesquels interrogent l'aîné des deux frères avant de classer le dossier[17]. Entre janvier et juillet 2012, Tamerlan effectue un séjour en Russie, plus précisément au Daghestan et en Tchétchénie, ce qui provoque des spéculations sur les rencontres qu'il aurait pu avoir sur place avec des éléments radicaux[17]. À son retour aux États-Unis, il redouble d'extrémisme, ce que constatent notamment les fidèles qui fréquentent la même mosquée que lui[18]. Le , il interrompt un sermon dans lequel un imam invité enjoignait les musulmans à célébrer le Jour de l'Indépendance et Thanksgiving de la même façon que le Mawlid[19],[20]. Le , il récidive en interrompant le sermon d'un autre imam invité (Loay Assaf) qui avait comparé Martin Luther King au Prophète dans la foulée du Martin Luther King Day[19],[21].

Quant à Djokhar, il semble bien intégré dans ce pays, adolescent populaire[22],[23] et étudiant en médecine à Dartmouth à la University of Massachusetts Dartmouth, il est même, pendant un temps, maître nageur à l'université Harvard. En 2011, il obtient une bourse d'études de 2 500 dollars. À la suite du départ de ses parents, en 2009, Djokhar se retrouve seul, il se laisse alors influencer par son frère, très autoritaire, et commence à consulter des sites djihadistes et délaisse l'université.

Identification et arrestation

Le 17 avril 2013, soit deux jours après l'attentat sur la ligne d'arrivée du marathon de Boston, le FBI diffuse les photos des deux principaux suspects[24] qui apparaissent être les frères Tsarnaïev[25]. Le 18 avril, une fusillade éclate sur le campus du Massachusetts Institute of Technology au cours duquel un policier perd la vie[25]. Les deux frères s'emparent d'une voiture afin de se rendre à New York, en prenant en otage son conducteur, qui s'échappe en profitant de l’inattention des frères Tsarnaïev à une station service ; ils s’étaient présentés à lui comme les auteurs de l'attentat[16]. Munis d'un impressionnant arsenal, dont trois bombes rudimentaires[26], ils auraient prévu de faire exploser d'autres bombes à Times Square[27],[28].

Ils sont pris en chasse par les forces de l'ordre puis stoppés et Tamerlan (écrasé par la voiture que conduisait son frère) ainsi qu'un policier (qui succombera le 10 avril 2014 des suites de ses blessures) sont tués après un échange de coups de feu[25], alors que Djokhar, blessé, parvient à s'échapper[16]. Il est retrouvé, désarmé, 24 heures plus tard caché sous la bâche d'un bateau parqué dans le jardin d'un habitant de la banlieue de Boston.

Hospitalisation

Grièvement blessé après avoir reçu des balles dans le cou et dans la jambe[29],[30], Djokhar Tsarnaïev est emmené dans l'unité de soins intensifs du centre médical Beth Israël Deaconess de Boston[31]. Lors de son arrivée à l'hôpital, il demande où est son frère[32]. Il y est intubé et placé sous sédatifs. Son état est « jugé grave, mais stable[29],[30] ».

Le , il est alors transféré au centre médical fédéral de Devens (en), une prison médicale située à soixante kilomètres à l'ouest de Boston[33].

Interrogatoire et enquête

Les enquêteurs comptent invoquer « l'exception de sécurité publique » pour interroger Djokhar Tsarnaïev. Le captif pourrait alors être soumis à un interrogatoire violent au cours duquel il pourrait être privé du droit de bénéficier de l’assistance d’un avocat ; il ne pourrait pas non plus se réclamer des droits Miranda qui, d’ordinaire, accordent à tout détenu de droit commun la possibilité de se murer dans le silence[30].

Les autorités procèdent à l'interrogatoire de Djokhar Tsarnaïev durant 36 heures, avec des pauses allant de 30 minutes à 3 heures. En raison d’une blessure à la gorge qui l’empêche de parler[34],[35], il répond par écrit aux questions des enquêteurs[36],[37],[25] tout en hochant la tête[38],[39],[40],[41],[42]. Il réussit toutefois à murmurer le mot « non » lorsqu'on lui demande s'il peut se payer les services d'un avocat[43],[26]. Il écrira plus de dix fois le mot « avocat » sur son carnet, parfois l'entourant, on retrouvera également des mots non terminés et des ratures indiquant probablement des pertes de connaissance de sa part, il demandera plusieurs fois aux enquêteurs de le laisser se reposer[44].

Les rebelles du Caucase du Nord russe, sous l’égide du commandement de la rébellion au Daguestan, démentent être impliqués dans l'attentat de Boston, arguant qu’ils ne mènent « pas d’opérations militaires contre les États-Unis d'Amérique[36] ».

Procès

Formellement accusé le de la mort de quatre personnes, Djokhar Tsarnaïev fait face à 30 chefs d'accusation dont 17 sont passibles de la peine de mort. Il doit comparaître devant le tribunal fédéral de Boston à partir du [45], accompagné de ses avocats : Miriam Conrad, David Bruck (en), William Fick, Timothy G. Watkins et Judy Clarke (en)[46]. Le , Eric Holder, procureur général des États-Unis, annonce que le gouvernement fédéral va requérir la peine de mort pour Djokhar Tsarnaïev[47]. Djokhhar Tsarnaiev plaide non coupable et ses avocats adopte une ligne de défense affirmant que son grand frère était le meneur qui l'aurait influencé. Les avocats affirment également que Tamerlan Tsernaiev aurait été approché par le FBI en vue de son recrutement comme informateur[48],[49].

Le , Djokhar Tsarnaïev est reconnu coupable des 30 chefs d'accusation. Le , il est condamné à la peine de mort par injection létale, avec l'unanimité du jury sur 6 des 30 chefs d'accusation[5]. Le , lors de la confirmation de sa condamnation à mort, il s’excuse devant les familles des victimes[50]. Il est incarcéré au pénitencier de haute-sécurité (ou Supermax) ADX Florence situé à Florence dans le Colorado[51]. En 2020, la cour d'appel fédérale de Boston annule la condamnation à mort de Djokar Tsarnaïev en raison de deux irrégularités constatées. Premièrement, les membres du jury n'ont été interrogés avant leur nomination sur l'état des connaissances qu'ils avaient des faits (l'une des membres du jury avait fait état de ses opinions sur l'attentat sur Twitter, un autre avait un ami secouriste qui était intervenu après l'attentat, un des membres vivait dans le même quartier qu'une famille de victime et enfin tous les jurés potentiels contre la peine de mort ont été écartés)[52]. Deuxièmement, le tribunal a rejeté une demande de la défense demandant que soit discuté un triple meurtre ayant eu lieu en 2011[53]. Donald Trump a critiqué l'annulation de la peine de mort pour Djokar Tsarnaïev et demandé que la Cour suprême soit saisi. Un arrêt rendu par la Cour suprême le 4 mars 2022 rétablit sa condamnation à mort[54],[48].

Dans la culture populaire

Ils sont incarnés par Alex Wolff et Themo Melikidze (de) dans le film Traque à Boston (Patriots Day) de Peter Berg sorti en 2016.

Notes et références

  1. a et b Agence France Presse, « L'auteur des attentats de Boston s'excuse avant d'être condamné à mort », sur LExpress.fr, (consulté le )
  2. « Attentats de Boston : Jokhar Tsarnaev, le second suspect, a finalement été arrêté », RTS Un, Radio télévision suisse « 19:30 le journal »,‎ (lire en ligne [vidéo])
    « La fin de cette cavale a déclenché la liesse dans les rues de la capitale du Massachusetts. »
  3. Maurin Picard, « La dérive djihadiste des frères Tamerlan et Djokhar Tsarnaïev », Le Figaro « Actualité » « International »,‎ (lire en ligne)
  4. Adèle Smith, « Attentats de Boston : les réseaux d'influence des frères Tsarnaïev », Le Figaro, New York « Actualité » « International »,‎ (lire en ligne [vidéo])
  5. a et b « Attentats de Boston : la peine de mort pour Dzhokhar Tsarnaev », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. « Attentats de Boston : les questions subsistent autour des deux frères suspects qui sont d'origine tchétchène », RTS Un, Radio télévision suisse « 19:30 le journal »,‎ (lire en ligne [vidéo])
    « La population se demande comment les deux jeunes arrivés aux États-Unis il y a dix ans et apparemment bien intégrés ont pu échapper à la vigilance des autorités. »
  7. (en) Stanislas Kraland, « Tamerlan et Djokhar Tsarnaev : l’Amérique découvre ses propres Merah », Le Huffington Post,‎ (lire en ligne)
  8. (en) Casey Sherman (en) et Dave Wedge (en) (préf. Martin J. Walsh), Boston Strong : A City's Triumph over Tragedy, Lebanon, University Press of New England (en), , 272 p. (ISBN 978-1-61168-728-6, lire en ligne), chap. 2 (« Murder in Waltham »), p. 14-15
  9. (en) Jaweed Kaleem, « Boston Bombing Suspects' Muslim Identity Provides Few Clues To Motivation For Bombing », Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )av
  10. (en) Charmaine Noronha, « Aunt says US suspect recently became devout Muslim », Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. (en) Erica Goode, « Brothers Seen as Good Students and Avid Athletes », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  12. (en) Adrienne Mong, « Boston bombing suspects' father 'a good man,' neighbors in Dagestan say », nbcnews.com,‎ (lire en ligne)
  13. (en) Meghan Keneally et Snejana Farberov, « 'Now, just tell them everything:' Father of Boston bomber brothers speaks of his relief that his younger son is captured alive », The Daily Mail,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  18. (en) cnn.com Tim Lister et Paul Cruickshank, "Dead Boston bomb suspect posted video of jihadist, analysis shows"
  19. a et b (en) Ed Pilkington, « Tamerlan Tsarnaev: experts puzzled as hunt for terror links gleans little », The Guardian, (consulté le )
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    « L'état du suspect de l'attentat du marathon de Boston est stable, malgré ses blessures graves. La police espère l'interroger rapidement. »
  30. a b et c « Nouvelles révélations sur les suspects des attentats de Boston », RTS Info, Radio télévision suisse,‎ (lire en ligne)
    « Le benjamin des deux frères Tsarnaïev séjourne au centre médical Beth Israël Deaconess de Boston. »
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    « The two brothers accused of setting off bombs at the Boston Marathon are believed to have acted entirely on their own, using instructions for bomb making from an online magazine. »
  36. a et b « Le suspect de l'attentat de Boston formellement mis en accusation », RTS Info, Radio télévision suisse,‎ (lire en ligne [vidéo])
    « Le suspect de l'attentat de Boston, Djokhar Tsarnaïev, hospitalisé dans un état grave, a repris conscience soir et a commencé à répondre par écrit aux questions des enquêteurs. Il a été mis en accusation pour utilisation d'une arme de destruction massive. Jugé par une cour civile, il risque la peine de mort. »
  37. « À Boston, Djokhar Tsarnaev commence à s'exprimer », Libération,‎ (lire en ligne)
  38. (en) Alyssa Newcomb, « Authorities: Boston Bombing Suspect Is Responding to Questions in Writing », abcnews.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  42. (en) Associated Press, « For Boston Marathon Bombing Suspects, Question May Be Who Led Whom », SILive.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  43. (en) Manav Tanneeru, « Transcript of Boston terror suspect's first hearing », CNN,‎ (lire en ligne) [version PDF]
    « Dzhokhar Tsarnaev, the 19-year-old suspect in the Boston Marathon attack, had his initial appearance before a judge in his hospital room at Beth Israel Deaconess Medical Center. »
  44. Associated Press avec Meghan Keneally, « Jaw wired shut, eye sutured and unable to hear: Boston bomber's lawyers reveal full details of his injuries as they complain FBI questioned him for 36 hours straight », Daily Mail, 8 mai 2014.
  45. Le Parisien.fr « Attentat de Boston : jugé dès le , Tsarnaïev risque la peine de mort », mis en ligne le , consulté le .
  46. (en) « United States v. Tsarnaev, 951 F. Supp. 2d 209 » [archive du ], sur Politico,
  47. U.S. to seek death penalty in Boston bombing case, article du Washington Post, écrit par Adam Goldman et Sari Horwitz, publié le .
  48. a et b Masha Gessen, The brothers: the road to an American tragedy, Riverhead Books, (ISBN 978-1-59463-264-8, OCLC 898053079, lire en ligne)
  49. « Attentats de Boston: le FBI voulait recruter Tamerlan Tsarnaev », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  50. « Djokhar Tsarnaïev présente ses excuses aux victimes des attentats de Boston », sur huffingtonpost.fr, (consulté le )
  51. « États-Unis : Djokhar Tsarnaïev dans une prison comparée à l'enfer sur terre », Brigitte Dusseau pour l'Agence France-Presse, sur le site Yahoo!.com, 19 juillet 2015 (consulté le 19 juillet 2015).
  52. (en-US) Masha Gessen, « Why a Court Overturned the Death Sentence for Dzhokhar Tsarnaev, the Boston Marathon Bomber », The New Yorker,‎ (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le )
  53. « Après l’attentat de Boston, les amis de Djokhar Tsarnaev ont paniqué - Le Temps », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  54. « La Cour suprême rétablit la peine de mort pour Djokhar Tsarnaev, auteur de l’attentat du marathon de Boston », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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