En 2007, Dimitri Pavadé est docker sur le port de la ville du Port et, à 18 ans, il est gravement percuté par le contre-poids d’un chariot élévateur[2]. À la suite de cet accident du travail, il est amputé au niveau de son tibia de la jambe droite[3]. En 2013, il rejoint la métropole pour suivre une formation de technicien orthoprothésiste en Dordogne.
À partir de 2016, il utilise des lames de course à pied et participe aux Jeux de la Francophonie 2017 à Abidjan dans les épreuves d'athlétisme handisport où il remporte notamment deux médailles d'or sur 200 m (24.48 s) et en saut en longueur (6,35 m)[4].
Il intègre l’équipe de France et pour ses premiers championnats d'Europe Handisport en 2018[5], il se classe 4e au 100 m (12.41 s), 5e au 200 m (24.78 s) et 9e en saut on longueur (6,08 m).
En 2019, il obtient une médaille d'argent aux championnats du monde de Dubaï en saut en longueur avec une performance à 7,25 m réalisé à sa première tentative[6].
En 2021, il est vice-champion aux championnats d'Europe de Bydgoszcz[7].
En 2023, il souffre d'une grave blessure au genou droit[8].
Il est l'un des quatre super ambassadeurs qui portent la flamme des Jeux olympiques d'été de 2024 à La Réunion[10]. Il participe ensuite au saut en longueur aux Jeux paralympiques d'été de 2024, où il finit quatrième. Après l'épreuve, il fait une publication Instagram[11] où il dévoile son homosexualité et annonce le début de son « deuxième combat à mener » pour les droits des personnes LGBTQIA+, particulièrement dans le milieu du sport de haut niveau où le sujet est encore souvent tabou[8]. Pour cela, il obtient le prix têtu· du coming out de l'année 2024[12].
↑ ab et cAnnabelle Rolnin, « Dimitri Pavadé révèle son homosexualité : « J'espère donner de la force et du courage aux personnes encore dans le placard » (Athlé (H)) », L'Équipe, (lire en ligne, consulté le )