Au sein de l'Armée de terre, Didier Tauzin occupe plusieurs postes opérationnels : chef de bureau d'études et prospective, responsable de formation des officiers, administration territoriale, chargé de réorganisation[4].
Il entre à l'École de guerre, dont il ressort diplômé en 1988.
De 1992 à 1994, il commande le 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine[5]. Après avoir pris part au conflit au Rwanda[6] et avoir commandé l'opération Chimère[7] puis participé à l'opération Turquoise[8], il est accusé, avec ses hommes, d'être complice du génocide[9]. À la fin de sa vie professionnelle, il prend la parole dans deux livres qu'il signe pour protester contre ces accusations et fait valoir son point de vue et celui de ses hommes à cette occasion[10].
En 2012 et 2013, Didier Tauzin s'engage dans le mouvement d'opposition au mariage homosexuel, à la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui)[16].
En janvier 2015, il décide de s'impliquer en politique et publie un manifeste, Rebâtir la France[17]. Ses propositions parlent de la nécessité de « refonder la politique comme service de l'homme et du citoyen », base sur laquelle l'économie, l'enseignement, la médecine et toutes activités humaines seront progressivement replacés au service de l'homme et du citoyen. Cet essai se vend à plus de 10 000 exemplaires[18]. Il publie, en février 2016, un nouveau livre : Rebâtir la France. Le projet présidentiel.
En février 2016, il déplore l'arrestation du général Christian Piquemal, qui participait à Calais à une manifestation contre l'« islamisation » de l'Europe, déclarant qu'« en France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui tentent de l'éteindre »[19].
En mai 2016, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2017[20], mais échoue à obtenir les 500 parrainages nécessaires[21]. Il prône alors une politique libérale et conservatrice, avec un État limité à ses fonctions régaliennes[22],[23].
Le 6 décembre 2018, alors qu'Emmanuel Macron fait face à la crise des Gilets Jaunes, il menace sur son compte Facebook « Nous sommes quelques officiers généraux tout à fait disposés à venir vous apprendre à faire de la politique. Éventuellement à prendre votre place si vous voulez partir, ce que, je pense, vous allez faire bientôt »[25].
Rwanda, je demande Justice pour la France et ses soldats : le chef de l'opération Chimère témoigne, Paris, Jacob-Duvernet, , 224 p. (OCLC762787313)[27]
La haine à nos trousses de Kigali à Paris : témoignage, Aix-en-Provence, Éditions Persée, , 231 p. (OCLC884269363)[28]
Rwanda : je demande justice pour la France et ses soldats ! : le chef de l'opération Chimère témoigne, Paris, Mareuil, , 231 p. (ISBN978-2-37254-006-3)[29]