Il ne faut pas confondre la diaspora grecque moderne avec la colonisation grecqueantique qui était un phénomène d'essaimage de cités. La diaspora moderne a principalement trois sources :
économique, avec l'expatriation de travailleurs, commerçants, marins, scaphandriers vers les pays industrialisés en voie de développement rapide aux XIXe et XXe siècles ;
intellectuelle avec le choix de nombreux universitaires, artistes et scientifiques grecs de s'établir dans les pays étrangers, en général occidentaux, où ils étaient venus faire leurs études ou diffuser leurs créations.
La diaspora grecque moderne concernerait environ 4 millions de personnes, principalement : États-Unis, France, Ukraine, Égypte, Australie, Canada, Allemagne, Albanie, Royaume-Uni, Afrique du Sud...
↑(en)
Anagnostou, Yiorgos : Contours de l'ethnicité blanche, ethnographie populaire et la fabrication des passés utilisables en Amérique grecque - Athènes, Ohio - Ohio University Press - 2009 - p. 174. (ISBN9780821443613). « ...en offrant une alternative à l'imputation d'omogenia (de la même race), un terme largement utilisé par les représentants de l’État mais aussi des secteurs et médias ethniques pour désigner les populations grecques en dehors de la Grèce. »
↑(en) Tziovas Dimitris Diaspora grecque et migration depuis 1700 Societé, politique et culture - Farnham, England : Ashgate Pub - 2009 - p. 125