Dans le nom hongroisOrbánDezső, le nom de famille précède le prénom, mais cet article utilise l’ordre habituel en français DezsőOrbán, où le prénom précède le nom.
En 1914, les Huit font partie d'une exposition à la Künstlerhaus Wien, mais des tableaux radicalement novateurs de Róbert Berény et Lajos Tihanyi y sont refusés ; ceux-ci organisent avec Bertalan Pór une contre-exposition[3], alors qu'Orbán participe à l'exposition de la Künstlerhaus avec les membres conservateurs du Cercle.
En 1937, pendant la période nationale-socialiste, son tableau Église à Eger exposé à Nuremberg est décroché car considéré comme faisant partie de l'art dégénéré, et ne sera pas retrouvé. Pour échapper aux persécutions contre la population juive de Hongrie, il fuit en 1919 avec sa femme Alice Vajda, médecin, et leur fils. Depuis Londres, il part pour Sydney où il prend le nom de Desiderius Orban[6]. En 1942, il sert comme simple soldat dans l'armée australienne. Dans les années 1940, il parvient à vivre de sa peinture et de l'enseignement en Nouvelle-Galles du Sud, et ouvre une école d'art où étudie notamment Judy Cassab(en). Jusqu'à un âge avancé, il continue à participer à des manifestations culturelles variées, et devient en 1975 officier de l'Ordre de l'Empire britannique. En 1975, une rétrospective de la Galerie d'art de Nouvelle-Galles du Sud lui est consacrée.
Ouvrages
Száz Mestermüve, 1934
A layman's guide to creative art, Edwards & Shaw, Sydney 1957
Understanding art, Ure Smith, Sydney 1968
What is art all about?, Reinhold Van Nostrand, New York, 1978
Expositions
Desiderius Orban retrospective : works from 1900 to 1975. Sydney : Trustees, Art Gallery of New South Wales, 1975.
Die Acht. A Nyolcak. Ungarns Highway in die Moderne. Gergely Barki, Evelyn Benesch, Zoltán Rockenbauer éditeurs, Deutscher Kunstverlag, Wien 2012, (ISBN978-3-422-07157-5)[7].
Bibliographie
(de) Orbán, Dezső, in : Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, Ulrich Thieme, Felix Becker u. a., volume 26, E. A. Seemann, Leipzig 1932, p. 37.
(de) Orbán, Dezső, in : Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler des XX. Jahrhunderts, Hans Vollmer, volume 3. E. A. Seemann, Leipzig 1956, p. 521.
(hu) A Nyolcak festészete, Krisztina Passuth, Corvina Könyvkiadó, Budapest, 1967.
(de) Porträtfoto Dezső Orbáns aus dem Jahr 1913 von Erzsi Gajdusek[8].
(en) Desiderius Orban, his life and art, Gil Docking, North Ryde, Metheun Australia, 1983.
Notes et références
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Dezső Orbán » (voir la liste des auteurs).
↑ ab et c(de) Gergely Barki, Zoltàn Rockenbauer et Peter Vergo, Die Acht. A Nyolcak. Ungarns Highway in die Moderne, Berlin Munich, Dt. Kunstverlag, , p. 190 et suiv.
↑(hu) Kezdetben volt a kert, Anna Lesznai, Budapest 1966.
(en) Atilla Hurmenyhazi, « Orban, Desiderius (Dezso) », sur oa.anu.edu.au, Obituaries Australia, National Centre of Biography, Australian National University (consulté le )