Le climat de la Côte d'Ivoire comporte deux zones climatiques distinctes. Le sud est très humide et connaît quatre saisons (d'avril à la mi-juillet : une grande saison des pluies; de la mi-juillet à septembre: une petite saison sèche; de septembre à novembre: une petite saison des pluies; de décembre à mars: une grande saison sèche). Les températures varient de 21 à 35°[4],[5].
La ville doit son nom à Dalo, un célèbre chasseur de buffles de la région[6]. Le premier contact avec les européens remontés vers 1893. Le premier poste militaire français est installé à Daloa en 1905 sous le règne du grand chef guerrier Gbeuli[6]. Des révoltes se produisent dès 1906. Le bourg est fondé par les missionnaires des Missions de Lyon et la première paroisse ouverte en 1936 par le P. Tranchant. Daloa devient le siège du vicariat apostolique du même nom, devenu diocèse en 1955. Mgr Kirmann y ouvre le premier collège secondaire de l'ouest de la Côte d'Ivoire en 1948[7].
Depuis l'indépendance, la langue officielle dans toute la Côte d'Ivoire est le français. Une langue véhiculaire, parlée et comprise par une partie de la population (originaire surtout du Nord), est le dioula, mais la langue vernaculaire de la région est le bété. Le français effectivement parlé dans la région, comme à Abidjan, est communément appelé le français populaire ivoirien ou français de dago[Note 1] qui se distingue du français standard par la prononciation et qui le rend plaisant pour un francophone non ivoirien, à cause de l'accent (comme au Québec). Une autre forme de français parlé est le nouchi, un argot parlé surtout par les jeunes et qui est aussi la langue dans laquelle sont écrits 2 magazines satiriques, Gbich! et Y a fohi. Elle est très difficile à comprendre pour un non-initié. La région du Haut-Sassandra accueillant de nombreux ivoiriens issus de toutes les régions du pays, toutes les langues vernaculaires du pays, environ une soixantaine, y sont pratiquées.
Daloa est le siège d'un évêché catholique[11],[12], d'une grande mosquée et de l'un des instituts théologiques des églises Assemblée de Dieu (AD) de Côte d'Ivoire.
Séry Bailly (1948-2018), écrivain et homme politique, député de Daloa.
Sékana Diaby (né en 1968), footballeur international.
Mamadou Dindé Diallo (né en 1974), enseignant chercheur et historien guinéen, y est né.
Ernesto Djédjé (1947-1983), chanteur, musicien, poète, danseur, né à Daloa.
Pierre Kipré (né en 1945), historien et écrivain et homme politique, a écrit notamment un ouvrage sur Daloa : Daloa, une cité dans l’histoire, Abidjan, SIIS, .
Comme dans la plupart des villes du pays, il est organisé, de façon informelle, des tournois de football à 6 joueurs qui sont, très populaires en Côte d'Ivoire, dénommés Maracanas[14].
Jean-Pierre Boris, Commerce inéquitable, le roman noir des matières premières, Hachette, coll. « Hachette littératures », 2005.
Bellon, Monographie du secteur de Daloa, document manuscrit conservé aux Archives nationales de Côte d'Ivoire, Abidjan, 1914.
B. P. Zoukou, Monographie de la subdivision de Daloa, vie et mœurs des habitants, École Normale William-Ponty, Sébikhotane, 1941, 74 p.
J. Zébri Tapé, « Origine du nom Daloa », La Côte d'Ivoire chrétienne, no 115, 1949, p. 2.
G. Allouin, « Géographie Humaine de la Subdivision de Daloa», Bull. IFAN, 9, (1950) 1947.
J. Séréli-Séry, Daloa, et la race bété. Contribution à l'étude du pays bété, École pratique des hautes études, VIe section, Paris, 1961 (mémoire no 49).
Pierre Kipré, Daloa, une cité dans l'histoire, dactyl., s.d., Daloa, 58 p.
↑ a et bRaymond Borremans, Le grand dictionnaire encyclopédique de la Côte d'Ivoire, Tome 2 : C-D-E, Abidjan, NEA, 1987, 279 p. (ISBN2-7236-0795-X), p. 171