Le terme désigna d'abord la confédération des Coumans, qui s'étendit aux XIe et XIIe siècles sur le Kazakhstan, le sud de la Russie, l'Ukraine, le sud de la Moldavie et l'est de la Valachie, bien que ces limites soient floues et aient varié selon les époques et les sources.
Ainsi :
les sources byzantines, russes, géorgiennes, arméniennes et perses désignaient plutôt sous ce terme la steppe pontique ;
Le terme perdit vite son sens ethnique pour prendre un sens politique, et le terme survécut à la chute de l'empire couman :
en Hongrie, les réfugiés coumans créèrent deux régions appelées Coumanie (Kunság) dans la grande plaine hongroise : la Grande Coumanie (Nagykunság) et la Petite Coumanie (Kiskunság). Dans ces deux régions, les Coumans ont préservé leur langue et une partie de leurs traditions jusqu'à l'époque de la Réforme.
en Roumanie, un diocèse catholique couman(en), dont le siège était Milcov, exista jusqu'en 1523. Il fut créé quand une partie des Coumans de la région, déjà christianisés, choisirent le catholicisme en 1227. Les autres restèrent orthodoxes et formèrent une partie de l'aristocratie valaque de Moldavie et Valachie. Suffragant de l'archevêché d'Esztergom, le diocèse catholique de Milcov permit au roi Béla IV de Hongrie de prendre le titre de Rex Cumaniae (« roi de Coumanie ») en 1228. Ce diocèse finit par englober tous les catholiques des pays roumains, quelle que soit leur origine ethnique, si bien que « Couman » (en roumainComan) finit par y désigner un catholique, par opposition à un orthodoxe.
Voir aussi
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