Cet article est une ébauche concernant la géométrie.
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En géométrie différentielle, la connexion est un outil pour réaliser le transport parallèle. Il existe plusieurs présentations qui dépendent de l'utilisation faite. Cette notion a été développée au début des années 1920 par Élie Cartan et Hermann Weyl (avec comme cas particulier celle de connexion affine), puis reformulée en 1951 par Charles Ehresmann et Jean-Louis Koszul.
La connexion de Koszul est un opérateur sur des espaces de sections. Elle a été introduite en 1951 par Koszul pour les fibrés vectoriels, et utilisée par Katsumi Nomizu en 1954[1].
Cet opérateur fait correspondre à toute section globale s d'un fibré vectoriel E de base B, et à tout champ de vecteurs X sur B, une section globale notée ∇ X s {\displaystyle \scriptstyle \nabla _{X}s} vérifiant :
La relation de Leibniz démontre que la valeur de ∇ X s {\displaystyle \scriptstyle \nabla _{X}s} en un point b de B ne dépend que des variations de s {\displaystyle s} au voisinage de b. La C ∞ ( M ) {\displaystyle \scriptstyle C^{\infty }(M)} -linéarité implique que cette valeur ne dépend que de X ( p ) {\displaystyle X(p)} . Intuitivement, la notion de connexion a pour but de généraliser aux variétés différentielles la notion de dérivée suivant un vecteur, la quantité ∇ X s {\displaystyle \nabla _{X}s} pouvant être interprétée comme la dérivée de s dans la direction X.
Les connexions d'Ehresmann sont des généralisations aux fibrés des connexions de Koszul. De façon plus précise, une connexion d'Ehresmann sur E est un sous-fibré régulier H de TE, le fibré tangent de E.
Une métrique riemannienne g de classe C k {\displaystyle C^{k}} sur une variété différentielle M étant donnée, il existe une unique connexion de Koszul ∇ sur T x M {\displaystyle T_{x}M} , appelée connexion de Levi-Civita vérifiant les deux conditions :