À partir de 1877, la CFML extrait le minerai d'argent, mais également d'autres métaux, comme le plomb, le zinc, le manganèse ou le cadmium. Elle chercha à utiliser les anciens puits des mines antiques pour contribuer à l'aérage de ses propres galeries[1]. Elle installa également au Laurion un centre métallurgique (notamment pour le zinc). Les mines furent fermées en 1977, après qu'on y eut prélevé près de 490 000 tonnes de plomb en un siècle.
Au début des années 2000, un exceptionnel fonds d'archives de la CFML a été sauvé : plusieurs mètres cubes de documents étaient stockés dans des locaux désaffectés et en partie privés de toiture à Camaresa. Ces documents (livrets ouvriers, documents géologiques, plans topographiques en langue française) ont été transférés dans les locaux du parc technologique du Laurion[2].
Certains bâtiments de l'usine de la CFML au Laurion ont été conservés et restaurés.
Notes et références
↑Denis Morin, Adonis Photiadès, « Nouvelles recherches sur les mines antiques du Laurion (Grèce) », Pallas 67, 2005, p. 329