L'armée révolutionnaire française commandée par Dumouriez, constituée au départ de 3 000 volontaires, se lance à l'assaut des lignes du duc de Wurtemberg accompagné de 20 000 hommes, sur les hauteurs d'Anderlecht.
Après une canonnade très vive et un combat qui dure 6 heures, les troupes françaises, secondées par les renforts qui arrivent au fil de l'eau, finissent par atteindre 35 000 volontaires, forcent l'armée impériale à se retirer en désordre sur Bruxelles, traversée durant la nuit.
Bilan
Les Impériaux perdent 500 hommes sur le terrain ; leur cavalerie, commandée par Latour, parvient cependant à ralentir la poursuite des Français et éviter de plus lourdes pertes. Le lendemain, , Dumouriez fait son entrée à Bruxelles, capitale des Pays-Bas autrichiens, sous les acclamations des habitants ; un certain nombre de soldats wallons se rallient à l'armée française[1].
Pierre-François Tissot (dir.), Précis ou histoire abrégée des guerres de la Révolution française: depuis 1792 jusqu'à 1815, Paris, Raymond, , 1102 p., 2 vol. (lire en ligne)
Antoine Henri de Jomini, Histoire critique et militaire des guerres de la Révolution:, vol. 2 : Campagne de 1792, Paris, Anselin et Pochard, (lire en ligne), p. 238-239